Quand les États-Unis négociaient secrètement un accord avec l'Iran !

Est-il possible que les États-Unis se soient tout "simplement" retirés de l'accord sur le nucléaire iranien parce que celui-ci n'était plus à leur avantage ? C'est évidemment la question qu'il est possible de se poser ? En 2013 sous Obama et Hollande, deux articles qui "semblent" passés " inaperçus " l'un de rue 89 , qui soulignait l'empêchement soudain par la France, de l'accord intérimaire qui devait être conclu à Genève, d'une durée de six mois avant la conclusion d'un accord définitif, et un autre article, celui du point.fr, qui interpellait sur l'attitude des États-Unis qui négociait secrètement avec Téhéran un accord sur le nucléaire. Rue 89 en 2013 « Kerry est arrivé avec un texte que nous n'avions jamais vu » Ainsi les États-Unis avaient été pris la main dans le pot de confiture par Fabius le ministre des affaires étrangères de l'époque, qui a dû faire stopper net, l'accord qui devait être conclu à Genève sur le nucléaire iranien au risque de toutes les polémiques. Ce que l'on risquait de reprocher à Fabius en 2013 lors de cette rupture, on risque peut-être aussi de le reprocher maintenant à Trump en 2018, alors qu'il est clair que les enjeux sont des intérêts, oui, mais pas pour celui qu'on croit. Je cite, rue 89 en 2013. En prenant le risque, seule parmi les six pays présents aux négociations avec l'Iran, de bloquer l'accord, la France a pris un triple risque :

  • celui d'apparaître alignée sur Israël et son Premier ministre, Benyamin Netanyahou, qui a multiplié par avance les critiques de l'accord sur la table à Genève, qualifié de « cadeau à l'Iran » ; François Hollande est attendu dans quelques jours en visite officielle en Israël.
  • celui de torpiller un apaisement global avec l'Iran, amorcé depuis l'élection d'un « modéré », Hassan Rohani, à la présidence de la République islamique en juin, en remplacement du « radical » Mahmoud Ahmadinejad.
  • celui de renforcer l'aile dure du régime iranien, qui a initialement critiqué l'ouverture en direction de l'Occident du président Rohani, avant de recevoir une injonction du « Guide » Ali Khamenei de laisser faire le nouvel élu. Un échec de cette ouverture leur donnerait raison.

Trump " s'est dit ouvert, en revanche, à l'éventualité d'un nouvel accord avec l'Iran sur ce délicat chapitre : " "On" peut donc légitimement se poser la question, celle citée ci-dessus, "est-il possible que les États-Unis se soient tout "simplement" retirés de l'accord sur le nucléaire iranien parce que celui-ci n'était plus à leur avantage ?" visiblement la réponse pourrait être pourquoi pas, surtout quand Trump annonce en mai 2018 et après le retrait des États-Unis de cet accord, , je cite " Il s'est dit ouvert, en revanche, à l'éventualité d'un nouvel accord avec l'Iran sur ce délicat chapitre : " Trump fauteur de troubles ou un véritable homme d'affaires ? Alors le sérail américain d'où Trump ne vient pas, dit-on, pourra toujours pleurer les soi-disant mauvaises manières de Trump, oui et alors qu'ils pleurent et après ! car n'oublions pas que Trump, au risque de paraître fou et fauteur de troubles, sait parfaitement ce qu'il fait, car c'est avant tout un homme d'affaires malin et très intelligent, et qui a été élu parce que : l'Amérique d'abord. Chaîne youtube du site Le Monde
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/trump-accord-nucleaire-iran.jpg

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