Comme vous l’avez vu dans ce billet, les salariés souffrant d’affections de longue durée et à haut risque de vulnérabilité face à la Covid-19 – cancéreux, diabétiques, cardiaques… – pouvaient disposer automatiquement (mais facultativement s’ils le souhaitaient) du dispositif de Chômage partiel depuis le début de l’épidémie, ainsi que leur conjoint.
Pressé de faire des économies, le gouvernement a envisagé de supprimer totalement ce dispositif fin août, comme le révèle l’association Renaloo de façon édifiante :
« Les intentions de l’État étaient initialement de mettre fin au chômage partiel pour toutes les personnes fragiles, sans exception, au 31 août. […]
La mobilisation de plusieurs associations autour de France Assos Santé, et la lettre ouverte de Renaloo au Premier ministre ont permis qu’une dérogation à ce principe de retour généralisé sur site soit introduite pour les personnes « à très haut risque médical ». […]
La liste des personnes vulnérables établie par le HCSP en mars, puis remise à jour en avril, a été élaborée à partir des données très limitées qui étaient disponibles à l’époque.Lire la suite