Pas de référendum pour la réforme constitutionnelle : "Il n'est pas toujours nécessaire de faire appel au peuple"

Les députés ont démarré mardi l'examen du projet de loi constitutionnelle "pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace". Plusieurs groupes ont demandé que le peuple se prononce sur le texte, ce que refuse le gouvernement. Les débats devraient s'étaler sur deux semaines.
La gauche unanime sur l'opportunité d'un référendum Communistes, socialistes et insoumis, les trois forces de gauche à l'Assemblée veulent que les Français se prononcent par référendum sur la réforme constitutionnelle.
Si ce texte est "historique", comme le souligne à l'envi les orateurs de La République en marche, alors le peuple a son mot à dire. C'est en tout cas la logique défendue et par Olivier Faure (NG) et par Jean-Luc Mélenchon à la tribune. Ce dernier pense que la mobilisation d'un cinquième des parlementaires et d'un dixième du corps électoral (soit environ 4,7 millions de personnes) pourrait permettre de faire plier le gouvernement sur cette question.

Un référendum sur le #PJLConstit ? "Chiche !", répond @JLMelenchon.
Le président du groupe LFI a fait ses calculs : les députés d'opposition pourraient réunir les "4,7 millions de signatures" nécessaires pour l'imposer au gouvernement.#DirectAN pic.twitter.com/74KDNTy0IP — LCP (@LCP) 10 juillet 2018

"Il n'est pas toujours nécessaire de faire appel au peuple" La ministre de la Justice, Nicole Belloubet a répondu aux sollicitations de l'opposition sur l'organisation d'un référendum : c'est non !

"Il n'est pas toujours nécessaire de faire appel au peuple", répond @NBelloubet à @faureolivier et @JLMelenchon, qui souhaitent organiser un référendum sur le #PJLConstit.https://t.co/u5x0WsnGU0 #DirectAN pic.twitter.com/eeVxUmGG05 — LCP (@LCP) 10 juillet 2018

Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Nicole_Belloubet.jpg

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