Nick-Kiddy vs. le talent !

Et c'est parti comme au cinéma ! C'est reparti pour un tour de manège (de Marcel bien entendu) ! Le mlieu politico-médiatique français s'émeut... ah mais pas pour rien, qu'on se le dise... pour un clip ! Il faut très vite saisir le parquet, dés fois que la lèpre identitaire se répandrait la toile. Même si on connaît la chanson à force, même si cette fois-ci c'est encore plus grossier qu'à l'accoutumée, plus c'est gros... Si ce pouvoir voulait transformer le baptou fragile en suprématiste hostile il ne s'y prendrait pas autrement. On a eu droit au perron de l'Elysée souillé par un saltinbanque en bas résille, cette fois-ci c'est l'autre pendant qui est agité : le banlieusard « viril » qui aurait un message à faire passer. La canaille médiatique, véritable usine à frabrique de consentement, s'affole, ou au moins fait seblant. Cette a clique en plastique s'agite pour un clip en toc quand elle se fait pschit pour les lynchages bien réels. « Je me sens Nick Conard » pour le coup... Un mot justement sur les auteurs de cette œuvre : jamais l'expression « les enfants de la République » n'a été aussi appropriée. Les rejetons de tata Taubira, ces gamins un brin attardés gribouillant une page blanche (au fait, Rokhaya s'est-elle indigné du racisme des imprimeurs ?) et l'exhibant à Papa-Etat et MaMagistrature, sont décidemment turbulents. Il faut dire que leurs parents forment un couple de parents décomposés et qu'eux-mêmes sont le fruit d'une adoption ou d'une GPA lovv-coast. Tout ce petit monde déracinné est arrivé au bout de sa logique. Quand je vois Fernande, vous savez ce qui se passe, mais quand on entend Nick, on pense « fin de civilisation ». Parlons un peu de cette œuvre qui fera date : dés que l'on appuie sur « Play », le scénario est cousu de fil blanc, bourré des clichés du genre. C'est un karaoké audiovisuel renversé d'American History X que nous propose ce collectif (au vu du générique, ils s'y sont mis à plusieurs). Buzz effectué, l'enfant, fier de son caca, explique à ses parents adoptifs sa démarche : une dénonciation du racisme par retournement. On ne sait trop s'il – lui ou les gens qui lui ont mis cette idée dans la tête - a espéré la réaction épidermique des Blancs agacés mais toujours est-il qu'un petit tour de la « fachosphère » indique que c'est une réussite. Evidemment cette histoire de retournement est aussi pitoyable que la transposition de la situation des Noirs d'Amérique à ceux nés en France qui n'ont jamais connu l'esclavage est risible, mais ces indigénistes de banlieue ont tellement l'air d'y croire à ce père Noël avec ses chaînes au pied que l'on hésite à briser leur rêve. Les talentueux jazzmen Noirs américains venaient respirer le souffle de la liberté dans les années folles tandis qu'un demi-siècle plus tard , ils ne pouvaient toujurs pas s'asseoir où ils voulaient dans un bus dans leur propre pays, mais pour les bébés de la République, s'inventer une souffrance prime et c'est normal, sans passé pas de présent, sans présent pas d'avenir. Alors nos musiciens sans instruments mais probablement instrumentalisé exhibent chaque jour un peu plus leur misère créative. Tantôt c'est l'Etat vulgaire qui les promeut jusque dans les salons du palais présidentiel, tantôt ce sont des tréfonds de la toile qu'ils jaillissent. Le résultat est le même : ils attisent d'un côté la colère des Français restés encore un minimum fiers de leurs racines, colère à laquelle répond les Français déracinés. Et tant que cette bataille se déroule entre prolos-tradis et prolos-progrès, la croisière s'amuse du spectacle. Les passagers du Titanic France trouvent également une occasion en or de légitimer la répression des réfractaires, que ce soit sur la toile ou dans la rue, tout en laissant ces derniers se faire massacrer... dans la réalité cette fois-ci, et pas dans un clip pour demeurés. Le clip a du déjà sauter donc je l'ai remplacé par autre chose. Oui, j'ose grand remplacer le duo Nick-Kiddy mais qui s'en plaindrait ?
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/schubert-jussen.jpg

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