Maurice Szafran passe Michel Onfray à la question : "Pourquoi ce délire homophobe contre Macron ?"

Suite à la parution de sa lettre ouverte à Emmanuel Macron, intitulée "Lettre à Manu sur le doigté et son fondement", qui a fait scandale dans le landerneau médiatique, Michel Onfray doit se justifier et expier ses fautes face au tribunal de "L'Heure des Pros" sur CNews. Va-t-il céder ? Va-t-il s'excuser ? Va-t-il être pardonné ? Suspense...
Petit résumé du "débat" : On a les saintes-nitouches Pascal Praud et Gérard Leclerc, qui n'osent même pas lire un extrait de ladite lettre, avec ses sous-entendus sexuels, tant cela les gêne. Il y a le cardinal Séguéla, qui, du haut de sa grande sagesse, fait la leçon au philosophe : "Vous devez redonner le moral au pays", lui assène-t-il, au lieu d'être dans la critique perpétuelle. Pensez printemps, quoi ! Il y a un philosophe inconnu, un peu en marge du débat, qui tente de l'élever, le débat, mais Onfray ne lui répond même pas... Il y a le grand Inquisiteur Szafran, qui ne cesse de revenir à la charge : pourquoi sexualiser le débat ? pourquoi cette homophobie latente ? Il y a la mère Lévy, la seule qui prenne un peu la défense d'Onfray, et qui devient dingue au milieu de ses collègues bien-pensants. Ouvrez, ouvrez, la cage aux... phobes, l'entend-on se dire intérieurement. Et puis il y a les injonctions de Gérard Leclerc : on ne rigole pas avec l'homosexualité, c'est interdit ! C'est un sujet trop grave, vitupère-t-il. Onfray fait mine de s'étonner que, dans un pays peuplé de Charlie revendiqués, on n'ait plus le droit de rien dire. Il essaie de rappeler que, dans l'histoire, il y a les philosophes connivents avec les puissants et les critiques (Diogène...). Et puis, finalement, il envoie balader la caste médiatique, arguant que des gens dans la rue le saluent, lui font des signes du pouce, et lui disent qu'on a besoin de lui et de sa parole libre, car on étouffe dans ce pays. Le philosophe conclut en s'attaquant au vocabulaire de ses adversaires, qui le disent populiste : certes, je suis populiste, leur répond-il, mais vous, vous n'êtes pas progressistes, vous êtes des populicides ! Vlan ! Tel est le clivage de notre temps : POPULISTES contre POPULICIDES. Bien dit, Michel !
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Szafran_Onfray.jpg

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