Source : The Washington Post, Chris Mooney & Missy Ryan, 10-05-2018
Inondation par vagues de submersion de l’atoll de Roi-Namur, République des Îles Marshall, où se situe le site d’essai « Ronald Reagan » de défense anti-missiles balistiques de l’armée américaine. (Peter Swarzenski, U.S. Geological Survey)
Le Washington Post a eu accès à un document non publié qui révèle que des corrections apportées à un projet de rapport du ministère de la Défense ont minimisé les menaces que le changement climatique fait peser sur les bases et les installations militaires, en atténuant, voire en supprimant les références au changement climatique dans l’Arctique et aux risques potentiels liés à la montée des océans.
La version précédente du document, datée de décembre 2016, contient de nombreuses références au « changement climatique » qui ont été supprimées ou transformées en « météo extrême » ou simplement en « climat » dans le rapport final, qui a été soumis au Congrès en janvier 2018. Alors que l’expression « changement climatique » apparaissait 23 fois dans le projet de rapport, la version finale ne l’a utilisée qu’une seule fois.
Cette révision et d’autres suggèrent que le Pentagone a adapté son approche du débat public sur le changement climatique sous la présidence de Trump, qui a exprimé des doutes sur la réalité d’un phénomène qui, de l’avis des scientifiques, présente un danger croissant pour la planète. Alors que les chefs militaires ont déclaré qu’ils considèrent le changement climatique comme un facteur d’instabilité dans le monde entier, ils ont également cherché à rester en dehors d’un débat politiquement lourd sur ses causes.Lire la suite
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