La croissance, ce n'est ni bien ni mal. Il s'agit juste d'une mesure de la valeur ajoutée vendue sur une année. De nombreux facteurs peuvent contribuer à la croissance. D'un côté des hausses d'activités qu'on est en droit de vouloir éviter : la surconsommation, l'obsolescence programmée ou la reconstruction après une catastrophe naturelle. De l'autre la monétisation de la société avec la fin de l'entraide, des associations ou du service publics. Pourtant la croissance est vantée comme le bien absolu, la solution à notre recherche du bonheur. La croissance sert bien réellement quelques individus. D'une part les banques qui contrôlent la monnaie et vivent de sa mise en circulation. D'autre part les idéologues du libéralisme qui considèrent que seul le marché est juste. C'est à dire que toute décision, action doit se faire par un achat de la part d'un individu. Pour eux, le mérite de chacun se mesure par sa capacité à avoir de l'argent. Faire la promotion de la croissance revient finalement à faire le jeu des banquiers et des libéraux (qui bien souvent sont les mêmes).
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/dollar-544956-1920.jpg
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