Source : ZeroHedge, Tyler Durden, 06-10-2019
Les fonctionnaires écœurés de la CIA ne sont pas les seuls à considérer que la meilleure façon de réaliser un tour de force est de lancer des alertes – d’anciens banquiers centraux emploient une approche similaire quand il s’agit des causes profondes de tous les maux de la société : les échecs des politiques des banques centrales, et plus que toute autre, l’échec de celles de la Banque centrale européenne.
Vendredi, un groupe d’anciens hauts responsables de la Banque centrale européenne a publié un mémo attaquant la politique monétaire désordonnée de la Banque centrale européenne, qu’ils prétendent « fondée sur un mauvais diagnostic » et qui risque de mettre fin à son indépendance. Leur critique fait suite à un ensemble majeur de mesures d’assouplissement annoncées par la BCE le mois dernier, dont un « assouplissement quantitatif ouvert » qui a déclenché une opposition sans précédent aux échelons supérieurs de la banque centrale et créé une faction de « résistance » au sein même de la BCE dirigée par l’Allemagne, la France et les Pays-Bas, car il apparaît désormais que Mario Draghi a toujours été le banquier central de la périphérie insolvable de l’Europe, alors même que sa politique de taux d’intérêt négatifs détruisait le système bancaire européen existant.
Aux yeux du Financial Times, cette attaque publique rare contre la BCE a mis en avant le fait que Christine Lagarde, qui va succéder à Mario Draghi à la présidence de la banque à la fin du mois, pourrait se retrouver avec une bataille à gérer quand – et non si – elle décidera d’assouplir davantage encore la politique monétaire face au ralentissement économique croissant de la zone euro.
Commentant la mutinerie sans précédent contre l’ancien « brillant » Mario Draghi – celui-là même que les éléments socialistes en pleine confusion, en quête désespérée d’une quelconque caisse de résonance – ont qualifié de « légendaire » bien que ses politiques aient écrasé les classes populaires européennes, Eric Peters, PDG de One River, a déclaré qu’il s’agissait ni plus ni moins que d’une tentative de lanceurs d’alerte de trouver le Salut juste avant la fin, qu’ils décrivent ainsi : « tout comme les autres banques centrales, la BCE est menacée de perdre son contrôle sur la création monétaire ».Lire la suite
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