Source : Attilio Moro, Consortium News, 25-07-2018
Dans une interview accordée à Consortium News, un leader indépendantiste et membre du parlement espagnol déclare à Attilio Moro que les Catalans n’ont pas renoncé à chercher à se séparer de Madrid.
Par Attilio Moro à Barcelone
« Liberté pour les prisonniers politiques », proclament des banderoles accrochées sur des centaines de balcons, de la Place de Catalogne aux Ramblas, et de la Vila de Gracia dans le Quartier Gothique. Elles appelaient à la liberté pour les nombreux militants de base réclamant l’indépendance vis-à-vis de l’Espagne et qui ont été arrêtés. Et aussi pour la liberté de Charles Puigdemont, l’ancien président de la Generalitat de Catalunya, qui a été arrêté en mars par les autorités allemandes. Un juge allemand a rejeté la demande d’extradition de l’Espagne le 19 juillet. Il ferait face à des accusations de rébellion et de sédition s’il retournait en Espagne.
Puigdemont s’était enfui en Belgique le lendemain du référendum sur l’indépendance, le 1er octobre 2017, avec la police espagnole à ses trousses. Les agents des services secrets de Madrid ont ensuite caché un traceur GPS dans la voiture dans laquelle il se rendait d’Helsinki, où il avait assisté à une conférence, à Bruxelles. Il est maintenant à Hambourg, sous la surveillance de la police allemande.Lire la suite
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