La famille est-elle devenue un piège pour l'homme ?

Il était une fois, monsieur et madame X, en union libre parent de deux beaux enfants, maman est nounou à domicile tandis que papa et un modeste salarié. Maman ayant assouvi sa pulsion maternelle trouve sa vie quelque peut monotone, même si papa est un bon père de famille, elle se lasse de ce quotidien urbain fait d'intendance et d'obligation, le gris commence à envahir sa vie et son cœur sombre dans un silence assourdissant. Quelques textos plus tard, une escapade s'organise, la voici en viré avec ses vieilles comparses de sortie, un peu d'ivresse, moins de tristesse, des regards pleins d'envie, elle est dans leurs yeux de nouveau jolie. Les sauts d'humeur et les colères entameront l'accord tacite, on reproche les défauts auxquels on s'était habitué, on monte le ton, on s'invective, de la vaisselle brisée, des menaces proférées, la transition est amorcée. Maman, très au fait des lois en vigueur et surfant sur la vague des harceleurs, décide de mettre papa dehors en prétendant une agression conjugale, la police enquête au domicile et ne constate rien, mais interpelle toutefois le compagnon par principe de précaution, bref, sur un coup de fil sans jugement et sans preuve paf ! vous êtes en prison. Papa comprend la situation, si maman en arrive à le mettre au cachot sans raison, il doit partir le plus vite possible, mais il trop tard, le rouleau compresseur administratif s'active. Le verdict tombe, procédure d'éloignement du foyer et règlement de l'intégralité du loyer dont il est cotitulaire solidaire. Petit salaire, n'ayant pas assez de ressource financière, papa se résout à vivre sous tente dans un camping sans étoiles, son droit de visite se résume à voir ses enfants une fois par semaine dans un parc ou au mieux, chez son ex domicile selon le planning de maman et de ses nouvelles activités nocturnes. Une nouvelle audience était prévue, mais papa X n'a pas tenu, il a disposé les photos de ses enfants contre son cœur et s'est donné la mort, il y a deux semaines à la première heure. Fin Avec 400 000 séparations chaque année pour 950 000 couples fraichement formés (source INSEE 2014) 380 000 enfants déglingués issus de l'égoïsme maternité ou de la testostérone aveugle restent dorénavant sur le carreau de la modernité, ce qui donne quasiment 40% de chance de payer cher votre instinct de reproducteur. Même si le puissant cocktail « schopenhauerien » concocté par mère Nature composé d'amour, d'attirance physique, d'instinct maternel, de solitude et de conformisme social peut conduire encore de nombreux candidats vers le beau risque, la disparité des traitements en cas d'échec devient pour l'un des deux véritablement pénalisante. Ceci provoquant ainsi, un sentiment légitime de méfiance et probablement un rapide déclin des naissances. Par ailleurs, le mélange détonant, d'une justice à charge cumulée aux douleurs vives de la séparation alimente sans cesse la colonne des faits divers. En outre, #Feminisme, #Meetoo #Schiappa, ces mouvements diffusent une sorte d'hystérie austère opposant les genres sans jamais véritablement désigner les coupables, "coupables" largement identifiés auxquels nous sommes en réalité depuis longtemps déja tous confrontés. Bref, Les hommes, ça peut être des mecs bien ;)

Genre et féminisme - Michel Onfray

Le couple

Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/famille-piege-homme.jpg

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