La diplomatie du froc baissé…

Source : Proche & Moyen-Orient, Ali Baba, 22-10-2018
« La honte, ce poison de l’âme »1. Il ait des moments où la honte d’être français saisit tout citoyen attaché à certaines valeurs surannées. Les principales sont contenues dans la Déclaration universelle des droits de l’homme adoptée par les 58 membres de l’Assemblée générale de l’ONU le 10 décembre 1948. Une sorte de bible du vivre-ensemble international2. La bande dessinée Spirou vient de lui consacrer un numéro spécial qui pourrait intéresser les lecteurs rebutés par un texte peu ludique3.
Nous en retiendrons seulement trois : le droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne (article 3) ; le rejet de la torture, des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants (article 5) et le refus de l’arrestation, de la détention ou de l’exil arbitraire (article 9). Il paraît à tout le moins curieux que la patrie autoproclamée des droits de l’homme, la « Grande Nation » qu’est la France s’essuie récemment les pieds sur de tels principes universels et intangibles auxquels elle semble attachée, du moins dans la théorie.
Et cela d’autant plus lorsque cette France est celle de Jupiter qui va faire le paon devant la Cour européenne des droits de l’homme à l’automne 20174. Sa diplomatie du « en même temps » se transforme en duplicité flagrante, en diplomatie à Canossa. Elle met à nu la lâcheté insupportable de certains hauts fonctionnaires français.
LA DUPLICITÉ FLAGRANTE DE JUPITER DROIT DE L’HOMMISTELire la suite

Source