La Montagne, journal de la France profonde, ce 2 décembre 2015 (p. 48) :Ex-infirmier d’Auschwitz Un ancien infirmier d’Auschwitz, âgé de 95 ans, a été jugé, en appel, apte à comparaître devant un tribunal, bien que ses facultés physiques et cognitives soient très amoindries. Cela ouvre la voie à un procès. L’accusé, baptisé Hubert Z. selon la presse allemande, doit répondre de complicité dans l’extermination d’« au moins 3.681 juifs gazés dès leur arrivée » à la fin de l’été 1944.De son côté, « Bocage » vient d’écrire :Qui dit vrai: la presse allemande ou la presse française ?Dans Le Figaro de ce jour (1er décembre) paraît un article avec ce titre « Un ex-infirmier d’Auschwitz apte à comparaître » dont on nous dit que « baptisé Hubert Z. », cet ancien infirmier de 95 ans aurait été complice de la mort d’« au moins 3.681 juifs gazés dès leur arrivée » à Auschwitz et qu’il serait jugé apte à passer enfin en procès... Or, d’après la presse allemande, le nom de cet ancien infirmier, complice de la mort de « 3.681 juifs », est parfaitement connu : Hubert Zafke, et, surtout, nous avions appris l’année dernière (notre message du 25/3/2014 intitulé « Retour sur le nonagénaire allemand incarcéré ») que cet homme était alors incarcéré « parce qu’il risquait de s’enfuir » !!!Ce que Le Figaro se garde de préciser et que précisait un des articles de la presse allemande c’est que, comme nous l’écrivions dans notre message de mars 2014, E.-H. Zafke a déjà été condamné le 10 mars 1948 par la Cour de Cracovie à 4 ans de prison, et il a PURGÉ ces 4 années de prison !Pour ma part, je rappelle qu’en pareil cas la néo-justice allemande se dispense éventuellement de toute preuve et même de tout témoignage. Elle se contente d’affirmer 1) qu’à tel jour ou telle période il est arrivé dans le camp tant ou tant de juifs, 2) que tous ces juifs ont été gazés, 3) et qu’en conséquence tout « nazi » œuvrant alors dans ce camp doit être réputé complice de l’assassinat de tant ou tant de juifs.On a là un exemple de ce que le journaliste du Monde Nicolas Bourcier appelle admirativement un « tour de force juridique » (voy. Robert Faurisson, Retour sur l'affaire Demjanjuk et sur Nicolas Bourcier, journaliste du Monde, 24 septembre 2015). 2 décembre 2015
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