Source : Welt, Helmar Büchel, 25-06-2017
Des soldats irakiens se protègent avec des masques à gaz pendant la bataille de Mossoul.
La milice terroriste a utilisé des grenades à gaz toxique à plusieurs occasions lors de la bataille de Mossoul – et il est possible que les islamistes réunissent suffisamment de matériel nucléaire pour créer une bombe sale.
Le pouls est stable. Un bip signale chaque battement de cœur. Le lit dans la zone de quarantaine de l’hôpital d’urgence Erbil-West est isolé par un film. Des médecins américains de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) [World Health Organization, WHO en anglais, NdT) viennent de terminer le protocole de décontamination sur la patiente.
« Elle survivra », déclare le Dr Lawan Miwan, directeur médical de la clinique, « elle a de la chance ». Yusra A. est l’une des quinze victimes du gaz toxique qui sont traitées à Erbil, la capitale du gouvernorat d’Erbil et du Kurdistan irakien, au nord de l’Irak. Son corps est défiguré par des cloques ; elle a les yeux rouges et brûlants. La femme de 55 ans vomit de façon répétée.Lire la suite
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