L’Équateur continue d’employer la manière forte avec Assange. Par James Cogan

Source : James Cogan, Consortium News, 07-06-2018
Le lendemain de son élection à la présidence de l’Assemblée générale de l’ONU, la ministre équatorienne des Affaires étrangères a déclaré que Julian Assange resterait au secret à l’ambassade de l’Équateur à Londres, comme l’explique James Cogan.
Par James Cogan
Lundi, la Ministre équatorienne des Affaires étrangères María Fernanda Espinosa a été élue pour un mandat d’un an à la présidence de l’Assemblée générale des Nations unies. Mardi, elle a déclaré que son gouvernement continuerait de bloquer toutes les communications du rédacteur en chef de WikiLeaks Julian Assange et de lui refuser tout visiteur personnel. Mercredi, cela a fait 10 semaines que le gouvernement équatorien a privé Assange de ses droits qu’il est tenu d’honorer après lui avoir accordé l’asile politique dans son ambassade à Londres en 2012.
Le vote de l’Assemblée générale en faveur d’Espinosa a été important : 128 voix pour 62 voix pour l’autre candidate, l’ambassadrice du Honduras auprès de l’ONU, Mary Elizabeth Flores Flake. Il y a eu deux abstentions. On croyait que Washington favorisait le Honduras parce que son gouvernement de droite soutenait la relocalisation provocatrice de l’ambassade des États-Unis en Israël à Jérusalem. Après le vote, Espinosa a de nouveau laissé entendre que l’Équateur s’efforce de faire sortir Assange de l’ambassade et de le remettre entre les mains de la police en attente et dans la perspective d’une extradition vers les États-Unis sur la base d’accusations d’espionnage. Elle a déclaré qu’elle était en discussion avec les autorités britanniques et les avocats d’Assange. « Je pense que toutes les parties sont intéressées à trouver une sortie, une solution à cette situation complexe », a-t-elle déclaré.Lire la suite

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