S'il est vrai qu'il existe une certaine bien-pensance de gauche, un politiquement correct sociétal qui débecte à juste titre la plupart des réguliers d'Avox, il existe aussi une bien-pensance de droite, toute aussi stipendiée, mais plus rarement identifiée comme telle. Cette dernière étant plus sournoise car elle réussit à se poser en victime alors qu'elle est majoritaire dans tous les centres de décision. Cette bien-pensance là, celle du néolibéralisme n'a strictement rien à envier à son correlégionaire de bâbord en terme de dogmatisme, de mauvaise foi ou de déni de la réalité. Julie Graziani n'est pas la pauvre vitcime censurée d'hégémoniques chiens de gardes gauchistes à élever au rang de martyre de "l'opposition", mais au contraire un pur produit de son époque ayant trébuché au cours de ce qui est habituellement pour elle une randonnée confortable sur l'autre face de la pièce. Ayant intériorisé et fais siens tous les codes du "winner" de la mondialisation, elle retrouvera, à l'aulne de lacets impeccablement renoués, du boulot bien rénuméré dans l'un des centaines de think-tanks ou réseaux d'influence du versant droit de la pensée dominante.
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