Jimi Hendrix 50 ans après : un assassinat déguisé ?

C'est à 27 ans, le 18 septembre 1970, que disparaissait Jimi Hendrix, fauché au sommet de sa gloire après une carrière fulgurante. La chaîne de télévision Arte revient dans un reportage récent et rafraîchissant sur la carrière du jeune artiste. Guitariste inégalable pour beaucoup, auteur-compositeur de génie ou médiocre pour d'autres, chanteur au talent sous-estimé, le personnage ne peut laisser indifférent. On pourra regretter toutefois quelques omissions dans ce reportage commémoratif d'Arte, dont notamment l'hypothèse de l'assassinat qui a défrayé la chronique en 2009, suite à la sortie du livre " Rock Roadie " de James Wright.
L'histoire est connue. Un jour de septembre 1970, le guitariste de génie Jimi Hendrix est retrouvé mort, étouffé dans son vomi et positif aux barbituriques, dans une chambre d'hôtel de Londres. L'idole n'a que 27 ans. Près de 40 ans plus tard, un livre vient remettre en question cette version avec une révélation fracassante : Hendrix aurait été assassiné par son manager Michael Jeffrey, motivé par l'appât du gain. Ironie du sort pour Jimi, homme au grand coeur dont l'aspect commercial de sa musique ne l'intéressait pas vraiment. « Je devais le faire ? Jimi valait pour moi beaucoup plus mort que vif. Ce fils de pute allait me quitter. Si je le perdais, je perdais tout ». Telle est la confession que l'ancien manager de Jimi Hendrix aurait fait James Tappy Wright, ancien assistant de la star. Ce dernier l'affirme dans un livre à paraître fin juin aux Etats-Unis : l'ancien impresario de Jimmy Hendrix lui aurait confié en 1971 avoir tué le guitariste en lui faisant ingurgiter de force des pilules et de l'alcool. Une version qui vient contredire la thèse officielle qui veut que le chanteur, à 27 ans, soit mort accidentellement en 1970 à Londres, noyé dans son vomi pendant son sommeil après avoir avalé du vin et des barbituriques. Un rebondissement qui survient près de quarante ans après les faits et qui soulève de nombreuses interrogations : James Tappy Wright cherche-t-il à se soulager du poids d'un lourd secret où s'agit-il tout simplement d'assurer le lancement de son livre, « Rock Roadie » ? La question restera probablement sans réponse, d'autant que le fameux manager, Michael Jeffery, est décédé en 1973, dans un crash d'avion au-dessus de Nantes. Mais l'ancien assistant du musicien n'en démord pas : il tiendrait cette version de l'impresario lui-même qui, un soir de 1971, un peu ivre, lui aurait confessé le meurtre. Selon lui, le musicien, alors à l'apogée de sa carrière, avait décidé de changer de manager. Et Michael Jeffery savait que le chanteur avait contracté une assurance-vie à son bénéfice — à la mort du chanteur, il aurait ainsi touché près de deux millions de dollars. Pas question donc de laisser passer la poule aux œufs d'or, selon l'ancien assistant. Ainsi, James Tappy Wright relate les propos du manager : avec des amis, « on est entrés dans la chambre d'hôtel de Monika — la petite-amie de l'époque du chanteur, avec qui il a passé sa dernière nuit. On a pris une poignée de pilules qu'on a fourrées dans la bouche de Jimi, et puis on lui a versé plusieurs bouteilles de vin rouge dans la gorge ». Une hypothèse déjà évoquée Si cette nouvelle version peut surprendre, elle vient tout de même corroborer certains doutes qui planaient déjà autour de la mort du virtuose de la guitare électrique. D'abord, le témoignage de la fameuse Monika, qui, selon les enquêteurs, est toujours restée très évasive sur cette fameuse nuit du 18 septembre 1970. Et qui, de surcroît, était absente au moment où l'ambulance est arrivée. Mais aujourd'hui, impossible d'en savoir plus sur elle : l'ancienne petite-amie du chanteur s'est donnée la mort en 1996. Plus troublant encore, le récit de John Bannister, le chirurgien qui a tenté de sauver Jimi Hendrix à son arrivée à l'hôpital. Ce dernier a toujours trouvé étrange que le taux d'alcool dans son sang ne soit pas compatible avec la quantité de vin retrouvée dans son estomac lors de l'autopsie. Reste qu'en 2000, déjà, la journaliste Alex Constantine racontait dans un livre, « The covert war against rock », la même version que James Tappy Wright. Selon elle, le manager du chanteur aurait confié au producteur Alain Douglas être « impliqué » dans la mort de Jimi Hendrix, deux jours seulement après sa mort. Vidéo d'analyse de Florent Garcia Angel Source du texte (modifié) : https://www.lefigaro.fr/musique/2009/06/03/03006-20090603ARTFIG00506-jimi-hendrix-la-these-de-l-assassinat-relancee-.php

Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/jimi_hendrix__fillmore_west__san_francisco__1968_wolman.jpg

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