Source : France culture, Guillaume Erner, Jean-Claude Michéa, 11-01-2019
“Je suis dans la beauté absolue d’un monde que le capitalisme a déserté”, s’enthousiasme Michéa en racontant sa vie dans les Landes : pas de commerces, pas de richesse, mais un retour à la terre vécu comme l’expérience d’une ruralité authentique.
“Pourquoi les Grecs appelaient-ils la nature, Phusis ? Phusis, c’est ce qui prolifère, croît, part dans tous les sens.”
Jean-Claude Michéa oppose la vision de la campagne des urbains à celle des paysans, des habitants des petits villages. Raconter sa vie à la campagne, c’est aussi pour Michéa l’occasion d’expliquer ses désaccords avec la gauche progressiste, qui a perdu ce lien avec les classes rurales et populaires.Lire la suite