Gilets Jaunes et Démocratie : propositions de sortie par le haut

(texte et lecture initale, bredouillée, du 1er décembre, légérement modifié, actualisé le 5) En cette période agitée, période d'ébullition diront certains, de vie diront d'autres, d'invisibles rendus visibles, d'entrée en scène des abstentionnistes, des pauvres bougres (dont je suis), chacun, chacune a son avis et sa solution salvatrice de sortie de crise. Aussi, apporter sa pierre ou son galet à l'édifice participera à l'éventail des possibles. Donc, le galet salvateur (mouais) : au-delà d'un seuil, déclenchement et organisation d'un débat citoyen à titre exceptionnel et provisoire, comme une sorte de soupape de sécurité, une bulle d'oxygène supplémentaire, débat qui amènerait, en ce moment, 2 Gilets Jaunes ( un homme, une femme), délégués par rotation à s'exprimer à la tribune de l'Assemblée Nationale Ce débat citoyen poserait, entre autres, 2 questions : seuil et périmètre seuil de déclenchement : % des inscrits sur liste électorale au 1er tour qu'a fait le vainqueur final de l'élection périmètre : là sera le flou, la potentielle arnaque, mais si le travail parlementaire se passe sous l'œil, sous la loupe, des citoyens, des caméras de LCP, ils devront être fins ou vicieux pour enfumer le chaland, l'entourloupe ne marche que si on regarde vite fait de loin, et que la surface des paroles ici, le but serait de proposer une Ve République avec des irruptions citoyennes, avec l'aide de la CNDP (Commission Nationale du Débat Public (salie injustement, instrumentalisée par le récent débat préparatoire sur la PPE, débat au périmètre d'emblée limité, voire faussé), des irruptions citoyennes, les pleutres diraient avec crainte, des trémolos dans la voix, « des éruptions populaires », hein, imaginez un volcan sous votre fenêtre, des poussées spontanées, des émotions, des passions, le peuple ne pense pas voyons, il est irrationnel, tout au plus, le peuple grogne, comme un animal, une bête, à la rigueur, les plus fins sont capables d'exprimer maladroitement de la colère mélangée à des revendications brouillonnes, incohérentes... et tout l'baratin docte de prof chagriné sur certains plateaux s'adressant à leurs jeunes, pas mauvais au fond, ou à la manière plus punchy de prêtre cathodique sermonnant ses ouailles, faisant sentir l'odeur acre des enfers s'ils s'obstinent dans leur 'grogne'. c'est méprisant ou un peu insultant mais baste, proposer une sortie par le haut en admettant (théoriquement) ces préjugés grossiers, serait donc de canaliser le machin : 51 tirés sort nationaux mandatés pour 1 mois maximum, parmi les élus, délégation tournante, pour ne pas s'enkyster (pas sur proposition de candidatures) des groupes locaux des gilets jaunes ( par exemple, chaque participant pourrait désigner 3 personnes qu'il jugerait aptes et compétentes pour cela, vote local, puis tirage au sort ou vote parmi les représentants momentanés locaux des magnifiques Assemblées Citoyennes locales, pour arriver à un nombre national de 51 porte-paroles momentanés ) les porte-paroles effectuent le travail préparatoire, de discussion en fait, par tablée de 3 ou 4 (des connaisseurs et autres praticiens ou théoriciens de la concertation auraient de bien meilleurs conseils, (Loïc Blondiaux par exemple, dsl de le nommer sans son accord préalable) discours introductif à l'Assemblée Nationale d'un binôme (1 homme et une femme) délégué ou d'une déléguée de gilets jaunes, exposant les demandes et attentes. 2 personnes à la tribune, se partageant le texte pour amoindrir l'effet tétanisant de l'Assemblée (Des électeurs et électrices sans mandat n'ont probablement pas le droit de pénétrer dans l'hémicycle, hors balcons et hormis le personnel, encore moins le droit de monter à la tribune. Cependant, à vérifier si aucune interdiction formelle n'est pas scrupuleusement formulée dans le règlement de l'Assemblée Nationale, car sauf erreur, des 'civils' peuvent être auditionnés en commission...le cadre majestueux de la tribune de l'AN, l'image rendue apaiserait le climat , imprimerait l'imaginaire.) (au moment de l'affaire Benalla, des « experts » endimanchés claironnaient « qu'une image vaut milles mots »... Là, dans la séquence du 1er Décembre, et depuis (certes en decrescendo) des images de fumigènes et de l'Arc de Triomphe (et tant d'autres, à la sauce Paris brûle-t-il ? ) ont tournées en boucle pour bien frapper et s'incruster dans l'imaginaire... D'ailleurs, que le lien sémantique entre image et imaginaire ne soit pas plus relevé est à la fois révélateur ( à la télé, révéler sa ficelle, fut-elle énorme, serait comme un magicien qui explique ses tours avant de les faire) et dommage. les députés, donc, par groupe parlementaire ont 15 mn pour répondre et commenter ( comme les « explication de vote » à moins que ce soit 30 mn comme les « motions de rejet préalable », baste) , (24h de réflexion après l'exposé de motifs des gilets jaunes ( cette expression ' gilets jaunes' finirait par être creuse et détestable si l'on en arrivait à oublier qu'un humain se cache sous le gilet) les 51 tirés sort ont ensuite 3 jour pour répondre, le temps d'en discuter dans les assemblées citoyennes locales, d'acheminer les décisions, de récapituler les positions (rapide comme internet compte sécurisé, confidentiel, comme le site des impôts ou physique et réel, par rond-point ou village, ville, ou à domicile pour les personnes qui ne peuvent pas ou plus se déplacer et qui n'ont pas internet) ( à développer, trouver)

  • plus que 1 question-réponse, pour éteindre les effets de manche, les effets de tribune. les groupes parlementaires répondent, argument pendant 15 mn le lendemain ...les électeurs ont alors 3 jours pour élaborer une position (vive internet et les listes électorales). Puis rebelote 3 fois maximum si une proposition de loi n'est pas validée à la presque unanimité

référendum le cas échéant si désaccord d'au moins 1 groupe parlementaire, ou d'au moins 3 députés non inscrits ou non constitués en groupe, Référendum au bout de 15 jours à compter de la dernière prise parole à l'assemblée pour entériner ou refuser le travail parlementaire. « vous risquez d'y prendre goût » puis le parlement se dépatouille à transcrire en texte de loi les « doléances » remontées, il prouve ou trouve ainsi son utilité, s'écharper, débattre, même pour une virgule importante dans un texte de loi, le Premier Ministre, entre plusieurs « standing ovation » enfiévrées de sa majorité : « ...et vous serez d'accord avec moi...(léger brouhaha)... et vous serez d'accord avec moi Monsieur le Président...par intérim, de la délégation des gilets jaunes...(brouhaha exaspéré, le premier ministre pince-sans-rire et fan de boxe selon le service après vente médiatique, reste debout, droit dans la bourrasque)... et vous serez d'accord avec moi Monsieur le président...par intérim, de la délégation des gilets jaunes pour dire que Rome ne s'est pas fait en un jour, (avec ce proverbe, il s'encanaille à peu de frais en utilisant cette expression supposément de pauvre bougre) ...nous allons créer une commission spéciale...écoutez la réponse avant d'être en colère , le dialogue, et vous le savez, la démocratie, c'est aussi savoir écouter, (standing ovation des LREM) , nous allons créer une commission spéciale chargée de noyer le poisson, euh non excusez-moi » risque : demande de référendum, d'initiative citoyenne (si c'est juste pour entériner les préjugés ambiants sans débat préalable approfondi , bof) à tout propos, mobilisations sauvages encouragées pour espérer déclencher le truc, pour l'instant, limiter aux moments de fortes mobilisation, ou de fort ressentiment sondagier, avant qu'une loi ne soit entérinée, pourquoi pas 2 débats exceptionnels (nom à trouver) au maximum par année, ça soulèverait d'autres questions, l'intelligence collective trouverait une bien meilleure solution qu'un gars affalé sur un canapé risque : que les éditorialistes se voient leur importance renforcée, deviennent les juges de paix, prescripteurs du 'bon sens', les interprètes autoproclamés, assermentés par le sens du courant des desiderata de leur patron ou de leur propre lubie s'ils s'estiment pouvoir être en roue libre, inatteignables, un pauvre bougre de citoyen qui ne maîtrise pas la rhétorique courte et punchy sera le cobaye des plateaux repas, euh, des plateaux télé ...mais bfmcnews, utiles malgré tout, s'ils cherchent l'audimat avant tout, ils pourraient bien faire comme la métaphore du scorpion sur le dos d'une grenouille qui tente de traverser le fleuve, et qui pique quand même la grenouille parce que c'est sa nature, grenouille qui garantissait pourtant sa survie, ...bon mais là il sera trop tard, le dentifrice sorti ne rentre pas dans le tube sauf un tube de dentifrice avec au bout un cornet à pâtisserie : faire rentrer de force le dentifrice échappé grâce au cornet médiatique, mobilisé, réquisitionné pour l'occasion. Le dentifrice perd ses rayures dans la bataille, dans le blitz, baste, il faut au moins préserver l'essentiel mais ici, je l'espère, trop tard pour rembobiner. et puis des journalistes bfmcnews « du bas de l'échelle » ont fait sur le terrain un travail remarquable (un travail de journaliste quoi) en cas de modification réussie de la Ve, il est presque sûr que cela ferait se goberger certains sur la 'souplesse', la 'robustesse', 'l'adaptabilité' de la Ve, voyez, c'est la preuve, et dire que de dangereux utopistes voudraient mettre à bas, l'œuvre du grand Charles, vous n'y pensez pas, blablabla bah ils oublient au passage que l'utopie est comme l'horizon, qui recule plus on avance, c'est juste une boussole indiquant une direction le risque serait donc d'en adouber la Ve République, mais le pari serait qu'une fois un fil tiré, la pelote entière suive et qu'une Assemblée Constituante, en parallèle au cours normal de cette mandature, soit instaurée en vue d'une mise à jour du 'logiciel', et plus 'au contact' avec 'le terrain'...la réforme prévue des institutions paraîtrait alors un peu pâlichonne, limite en vase clos sous les 'standings ovations' mécaniques de la majorité LREM parmi les esprits chagrins et chafouins, des esprits honnêtes reconnaîtraient néanmoins l'aspect formidable, positif et fertile des « gilets jaunes », création de lien social, de politique, de sentiment commun d'appartenance à la République, etc.. de ce mouvement éruptif, incontrôlable, débordant, et quoi, certains veulent juste pouvoir vivre décemment, ni être oppressif de fait , rentier ou milliardaire, Par ailleurs et pour finir, le rejet total de toute forme de représentation politique est suspecte, le vers est dans le fruit : celles et ceux qui défendent cela ont une vision politique, et se verraient peut-être bien en haut de l'affiche à la place des « politiques » honnis, alors que eux, soudainement propulsés par la vox populi sur le devant de la scène, drapés, étincelants, graves et rayonnants mais, ils le jurent, toujours en tant que simple citoyen. Calife à la place du calife ? jamais de la vie. Représentation avec Référendum Révocatoire, ça freinerait les dérives. admiratif de maxou, lequel déclarait le 10 mai 1793 : "...Et il est facile d'organiser d'une manière également éloignée des tempêtes de la démocratie absolue, de la perfide tranquillité du despotisme représentatif..." il y a, en 2018 aussi et plus encore dans cette tentative de canapé des incomplétudes, des angles morts, un jus de cerveau collectif serait milles fois plus pertinent que le baragouinage d'un pauvre bougre, néanmoins, un proverbe semble être un robuste point de départ : « Nécessité fait loi » https://www.facebook.com/artismes/videos/2040562305987630/?l=7210109764543414876
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/senat-hemicycle.jpg

Source