Source : sans à priori, Jacques Sapir, 16-10-2017
Le nouvel essai nucléaire réalisé par la Corée du Nord, venant après des essais répétés de missiles à moyenne, et peut-être à longue portée, souligne une fois de plus les incohérences de la position des Nations-Unies sur la prolifération nucléaires. Et pourtant, cette position se fondait, du moins initialement, sur un constat logique: il y a un intérêt de l’ensemble des pays, qu’ils soient dotés de l’arme nucléaire ou pas, à limiter le nombre de pays disposant d’un arsenal nucléaire opérationnel.
Mais, cette position de fond, qui sous-tend le traité de non-prolifération, ne peut être défendue que si l’ensemble des pays, et à commencer par les plus puissants, respectent les règles internationales.
Or, et ce depuis le début des années 1990, un pays en particulier – les États-Unis pour le nommer – s’est à plusieurs reprises affranchi de ces règles.Lire la suite
Source