Dimanche 3 juin sur M6, Enquête exclusive nous emmenait en Polynésie française. Un petit coin de paradis au bout du monde mais où la vie n'est pas toujours rose...
Les équipes de Bernard de La Villardière nous font suivre notamment Laurence, dite "Tatie Lolo", qui fait le tour des quartiers en voiture pour vendre des esquimaux. La commerçante vend son paquet de seize glaces 1 000 francs pacifiques, soit 8 euros, "un prix en rapport avec les moyens de sa clientèle". Mais malgré ce tarif raisonnable, elle est parfois obligée de faire crédit à certains acheteurs. "À Tahiti, plus de la moitié des habitants vit sous le seuil de pauvreté, parfois avec moins de 300 euros par mois", indique le journaliste. Au point qu'une autre monnaie d'échange s'est mise en place dans les quartiers défavorisés : la marijuana, surnommée "pakalolo" en tahitien. Emballée sous la forme d'un "stick" dans du papier d'aluminium, celle-ci est ensuite vendue 1 000 francs pacifiques. C'est ainsi que Laurence se retrouve face à une jeune cliente qui lui achète deux sachets de glaces contre deux bâtonnets. "J'ai dit 'oui' parce qu'il y avait un bébé avec elle. C'est mieux que ce soit moi qui les aie plutôt qu'elle qui les garde et qui les fume. Moi je ne fume pas, je vais les détruire", explique la vendeuse de glaces. Le reportage d'Enquête exclusive n'a pas du tout plu à l'éditeur militant Jean Robin. Celui-ci n'a pas apprécié que l'on dépeigne la Polynésie française comme un territoire où règnent le proxénétisme, la pauvreté, la drogue, et le racisme anti-blanc. Cette "caricature honteuse" a, selon lui, pour but de "diaboliser la seule partie de la France qui est encore la France, sans islam, ni marxisme, ni UE". L'activiste, qui vit depuis plusieurs années sur place, est allé à la rencontre de la population locale pour la faire réagir à l'émission de M6.
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