Source : The Intercept, Deconstructed, 25-05-2018
Photo : Kayana Szymczak/The New York Times/Redux
Il y a exactement cinq ans cette semaine, Edward Snowden s’est enfui à Hong Kong avec une foule de documents détaillant l’étendue des programmes de surveillance mondiale et nationale du gouvernement américain. Il s’est rapidement retrouvé en exil en Russie et a été surnommé « l’homme le plus recherché au monde ». Les fuites de Snowden ont déclenché une nouvelle controverse sur la confidentialité numérique et la sécurité en ligne, et ont même mené à des changements dans la loi. Mais plus récemment, nous avons découvert que ce n’est pas seulement le gros appareil gouvernemental qui représente une menace massive pour notre vie privée, mais aussi la Big Tech. Facebook, par exemple, a divulgué des données de près de 87 millions d’utilisateurs de Facebook à un chercheur qui travaillait à Cambridge Analytica, un cabinet de conseil politique engagé par la campagne Trump. Les questions de surveillance, de protection de la vie privée et de collecte massive de données, non seulement par le gouvernement, mais aussi par les grandes entreprises de technologie comme Facebook, sont toujours aussi présentes et controversées. Dans le numéro de Deconstructed de cette semaine, Edward Snowden se joint à Mehdi Hasan de Moscou pour discuter de la surveillance, des outils qui peuvent aider à protéger la vie privée des gens et de la probabilité d’un accord Trump-Poutine pour l’extrader.
Edward Snowden : Il y aura toujours des conséquences pour les opposants au pouvoir. Ce sont des risques qui valent la peine d’être pris. Quand je me suis présenté au public, cela a changé la loi.
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