Comme pour le siège d'Alep, il y a d'un côté les rebelles modérés qui défendent une cause juste et les forces du régime de Damas, qui sous prétexte de reconquête, procèdent au massacre de la population civile ; ce "point de vue" du conflit, mis en exergue par les médias occidentaux depuis le début des affrontements en 2011 est absolument inaltérable et ressort à chaque occasion, ainsi les combats actuellement en cours dans la Ghouta orientale et où les forces syriennes tentent d'extirper les combattants islamistes présents sur place sont décrits comme une opération d'épuration ethnique : crime de guerre, crime contre l'humanité, que des victimes civiles dont de nombreux enfants, etc... Reportage de France24, nouvelles absolument alarmantes et terrifiantes, situation humanitaire dramatique - les images sont transmises par les fameux "casques blancs", le carnage qui est du à l'aviation syrienne (le régime de Damas) est difficile à estimer selon l'OSDH (basé à Londres), il est tout de même signalé à la fin que 2 groupes rebelles islamistes contrôlent la majorité de la Ghouta orientale. Le 21 février 2018, le président français Macron demande "une trêve" dans la Ghouta orientale, afin d'assurer les évacuations nécessaires des civils. S'exprimant face à la presse le président a déclaré que la France condamnait vigoureusement ce qui se passait actuellement dans cette enclave rebelle à l'est de Damas. Après un exposé au ton de voix un peu monocorde, des interviews intéressantes de Mrs Bernard Cornut puis Luc Michel par M. Nokhostine de la télévision francophone iranienne permettent ainsi d'entendre un point de vue très différent sur les responsabilités du conflit en cours.
Voir en ligne : https://www.agoravox.tv/IMG/jpg/syrie-ghouta-1-2.jpg
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