Retour dans le milieu des années 1970 en présence d'Eugène Canseliet (1899-1982) et d'Enerest Kahan (1903-1996) notamment, pour un débat portant sur l'Alchimie. L'atmosphère y paraît fort éloignée de celles de nos plateaux télévisés actuels et nous invite, en cette semaine de rentrée, à méditer — voire peut-être même à rêver.
Extrait de la conclusion du débat par le présentateur : Ces hommes avaient une passion et c'est Stendhal qui disait : heureux celui qui a une passion, fut-ce que d'être amoureux d'un diamant. Et bien, les alchimistes étaient amoureux de la pierre philosophale ; cette pierre philosophale leur donnait peut-être de l'or mais je crois qu'ils ne l'entendaient pas au sens de monnaie d'échange. Ils l'entendaient au sens de perfection. Ils étaient amoureux de la perfection et si c'est cela l'alchimie, on ne peut souhaiter que tous les hommes, jusqu'à la fin des temps, soient un peu des alchimistes. Extrait de la fin de l'interview avec Eugène Canseliet : L'alchimie vient à son heure, avec une action certainement salvatrice. Elle séduit beaucoup la jeunesse, et en profondeur. En tout cas, assurément doit-elle aussi dans une grande part sa renaissance aux découvertes de la physico-chimie qui la côtoie. La renaissance alchimique est due à une intervention cosmique, relève de ce processus cosmique que les Anciens appelaient des universaux. L'alchimie revient avec une très grande puissance. Il est temps, parce que nous sommes dans une période profondément troublée, où la perturbation est grande et l'épreuve collective est annoncée par des signes avant-courriers qui ne trompent guère. Elle peut, l'alchimie, par sa philosophie surtout, parer aux conséquences désastreuses que la tribulation, disons le mot, qui nous est promise, hélas et pas même peut-être, mais certainement elle peut, cette philosophie alchimique, apporter aux hommes la puissance de résister à la Grande Tribulation.
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