Source : The Nation, Stephen F. Cohen, 09-01-2019
Une sage décision est accueillie par des dénonciations, de l’obstruction, de vision impériale, et encore plus de dénigrement de la Russie.
Par Stephen F. Cohen
09 janvier 2019
Le président Trump avait tort en prétendant que les États-Unis ont détruit l’État islamique en tant qu’État territorial dans une grande partie de la Syrie – la Russie et ses alliés l’ont fait – mais il a raison en proposant de retirer quelque 2 000 soldats américains de ce pays ravagé par la guerre. Le petit contingent américain ne permet pas de mener un combat décisif ou d’atteindre un objectif stratégique à moins qu’il ne serve à contrecarrer les négociations de paix actuellement en cours sous la direction de la Russie ou à servir de tête de pont pour une guerre américaine contre l’Iran. Pire encore, sa présence représente un risque constant que des militaires américains soient tués par les forces russes opérant également dans cette zone relativement restreinte, transformant ainsi la nouvelle guerre froide en un conflit brûlant, même par inadvertance. Que Trump comprenne ou non ce danger, sa décision, si elle est réellement mise en œuvre – on y résiste farouchement à Washington – rendra les relations américano-russes, et donc le monde, un peu plus sûres.Lire la suite
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