"Il n'y a pas assez de chattes dans le cinéma français", tels furent les mots de Florence Foresti en cette 45ème cérémonie des Césars 2020. Entre revendications communautaristes et crêpages de chignons féministes, le ton de la soirée est donné. Le mâle blanc hétérosexuel doit-il être moins récompensé ? Faut-il s'offusquer des douze nominations reçues par Roman Polanski ? Ladj Ly est-il un exemple en matière de lutte pour l'égalité entre les hommes et les femmes ? Les financements doivent-ils aller en priorité vers "l'inclusion" comme le demande Aïssa Maiga ? Loin de représenter l'essence du cinéma français tel qu'il fut autrefois, la mascarade des Césars discernent avant tout leur prix à ceux qui produisent les "meilleurs" films pour ancrer l'idéologie progressiste dans l'opinion publique.
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