Avec les dernières menaces sur la Syrie, Trump continue d’être plus provocateur envers la Russie que ne l’était Obama. Par Glenn Greenwald

Source : The Intercept, Glenn Greenwald & Zaid Jilani, 11-04-2018
Photo : Andres Leighton)/AP
La guerre civile en Syrie a commencé en 2011 et s’est intensifiée pendant cinq ans sous la présidence Obama, mais Barack Obama – malgré les demandes des dirigeants des deux partis et des groupes de réflexion de toutes tendances – n’a jamais bombardé une seule fois les cibles du gouvernement syrien. Bien que la CIA sous Obama ait dépensé 1 milliard de dollars par an pour former et financer clandestinement les ennemis de Bachar al-Assad, elle n’en a jamais été assez proche pour le renverser : juste assez pour continuer la guerre.
Mais Obama n’a jamais bombardé Assad ou ses ressources militaires : une décision qui, jusqu’à ce jour, est méprisée dans tout le Washington officiel. Hillary Clinton a dénoncé le refus d’Obama de faire plus pour arrêter Assad, et en 2017, elle a activement encouragé Donald Trump à bombarder Assad et à éliminer son armée de l’air.
À ce jour, Obama considère son refus de bombarder Assad comme l’un de ses meilleurs moments ; à ce sujet, Obama a déclaré à l’Atlantic en 2016 : « Je suis très fier de ce moment ». Il a pris cette décision parce qu’il en avait assez de voir Washington dériver de manière irréfléchie vers la guerre dans les pays musulmans et parce qu’il se méfiait de la confrontation militaire avec un régime « parrainé par deux grands États » : la Russie et l’Iran.Lire la suite

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