« Sortons de ce délire ! Demain, nous appellera-t-on à voter pour Marine Le Pen car elle est moins pire que sa nièce ? », par Jacques Rancière

Quand le système génère l’anti-système, quand la représentation devient le contraire de la démocratie, que reste-t-il ? A quatre jours du second tour, le regard sur cette élection du philosophe Jacques Rancière, auteur d’un livre à paraitre « En quel temps vivons-nous ? » à la Fabrique.

Avec le philosophe Jacques Rancière, l’auteur de « Le partage du sensible », « Le spectateur émancipé » et de « la Haine de la démocratie », paru à La Fabrique, retour au fondement paradoxal de la politique.
Dans un ouvrage à paraître « En quel temps vivons-nous ? », en conversation avec Eric Hazan, le fondateur des éditions La Fabrique, il questionne l’époque, les diverses formes de domination, et une possible redéfinition des rapports sociaux. Il revient aussi sur des thèmes qui lui sont chers, comme l’opposition entre logique démocratique et logique représentative. Sur le manque de débouché des mouvements alternatifs. Ou encore sur la non-décomposition du système représentatif, « ce système qui tient le coup et trouve le moyen de s’arranger avec les anomalies et les monstres qu’il sécrète »

“Les logiques représentatives génèrent un système d’alternance de partis qui se ressemblent de plus en plus.”Lire la suite

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