Les centristes sont les plus hostiles à la démocratie, pas les extrémistes

Toute ressemblance avec… etc.

Un rassemblement en septembre dernier à Berlin pour Martin Schulz, candidat des sociaux-démocrates au poste de chancelier allemand. Maja Hitij/Getty Images
Les panneaux avertisseurs clignotent au rouge : La démocratie est menacée. En Europe et en Amérique du Nord, les candidats sont plus autoritaires, les systèmes de partis sont plus volatils et les citoyens sont plus hostiles aux normes et aux institutions de la démocratie libérale.
Ces tendances ont suscité un débat majeur entre ceux qui considèrent le mécontentement politique comme étant d’origine économique, culturelle ou générationnelle. Mais toutes ces explications partagent une hypothèse de base : La menace vient des extrêmes politiques.
A droite, les ethno-nationalistes et les libertaires sont accusés de soutenir la politique fasciste ; à gauche, les radicaux des campus et le soi-disant mouvement antifa sont accusés de trahir les principes libéraux. D’une manière générale, on suppose que les opinions radicales vont de pair avec le soutien à l’autoritarisme, tandis que la modération suggère une approche plus engagée du processus démocratique.Lire la suite

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