Source : Paul R. Pillar, Consortium News, le 10/04/2017
L’incohérence de la politique étrangère du président Trump – et son recours aux “spectacles” pour obtenir ses conseils militaires – ont fait de la Syrie une dangereuse tentation, explique l’ex analyste de la CIA Paul R. Pillar.
Après que l’Union soviétique ait lancé une invasion à grande échelle en Afghanistan en décembre 1979, le président Jimmy Carter avait fait remarquer à un interviewer à la télévision que cet événement avait « changé mon point de vue sur les objectifs ultimes des Soviétiques plus profondément que tout ce qu’ils ont pu faire alors que je me trouvais en poste. »
Le président Donald Trump annonce la sélection du général H.R. McMaster comme son nouveau conseiller en sécurité nationale le 20 février 2017. (Capture d’écran depuis whitehouse.gov)
Carter a été beaucoup critiqué pour ce commentaire, avec des accusations selon lesquelles il révélait sa naïveté et aurait dû savoir tout du long la nature du régime auquel il était confronté. Mais au moins l’intervention militaire soviétique était un très large point de données – un départ majeur dans la politique soviétique qui était très différent de l’utilisation d’une arme spécifique au cours d’une bataille pendant la guerre.Lire la suite
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