Alceste : Le misanthrope humaniste

Alors c'est ainsi que les choses se passent ?
Alors c'est là-dedans qu'on doit trouver sa place ?
Nous sommes toutes et tous les mêmes bons à rien.
Nous croyons tout savoir et nous ne voyons rien. Où sont les adultes dont on me parlait quand j'étais petit ?
Partout où mon regard se pose je ne vois que de grands enfants.
Ça veut décrocher le pompon, avoir un tour gratuit,
Déguisés en gendarmes, en héros ou en truands. Tous à vouloir devenir calife à la place du calife,
Et ceux qui prétendent le contraire sont encore les plus à craindre,
Les beaux discours, les slogans, c'est tellement persuasif,
Qu'avec notre soutien, ils nous détruisent sans nous contraindre, Que ceux qui ont des oreilles entendent, que ceux qui ont des yeux voient,
Le troupeau est perdu et le berger est ignoble,
Ne rejoignez pas les loups, ne soyez pas leur proie,
Car le temps est venu de vendanger les vignobles. Que ceux qui m'aiment me suivent, que les autres périssent,
Et croyez moi en navré de manquer à ce point d'humilité,
Mais si les uns sifflotent quand les autres regardent leurs pieds,
C'est parce qu'ils attendent d'ailleurs que vienne le sacrifice. Il n'y aura pas de refrain, les mêmes ont déjà trop tourné,
Nous connaissons tous leur miel, nous y avons tous déjà goûté.
Les renards s'en saisissent, nous caressent dans le sens du poil,
Alors même qu'ils brûlent et dévorent nos entrailles. Qu'ils aillent au diable, avec leur suffisance buttée !
On a essayé de les plaindre, on a essayé de les raisonner.
Ils ont utilisé notre bonté comme arme d'oppression,
Et soixante-dix fois sept fois nous leur avons donné le pardon. Ici c'est Prison Break, et nos cellules sont mentales.
Appelle moi Scofield, on suit le plan initial.
Crois moi, moins tu en sais et mieux ce sera pour toi.
Mais fais moi confiance mon frère, on va sortir de là. (paroles de la résistance, rouge en direct de la cave) Hey toi le malin
T'as écouté le frangin ?
Que ça te plaise ou pas,
On est posé là,
On est à l'aise,
Tu sens en toi
Monter le malaise.
On connais tes codes,
Tu imposes tes modes,
Tes heures sont o'clock,
Monsieur le petit coq !
Tu fascines les foules
Comme tu farcis des moules,
Et ton ton monocorde
Doivent nourrir nos discordes
Pour former au final
Une seule et même norme mentale .
Tes médias utilisent
Des armes de conviction rapide,
Pour que tes avions balancent
Celles de destruction massive ! Il est fini le temps des martyres
Alors prépare toi au pire,
Car ce n'est pas sur une croix,
Que notre histoire finira. Le dernier morceau du groupe Rouge, que l'on peut retrouver sur facebook et soundcloud.
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/rouge-2.jpg

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