Source : Gilbert Doctorow, Consortium News, 24-07-2017
En butte à de violentes attaques depuis le moment où, à la surprise générale, il a été élu, le président Trump, qui marie bellicisme à l’ancienne et pragmatisme à la petite semaine, a échoué à adopter une ligne cohérente en politique étrangère, écrit Gilbert Doctorow.
La politique étrangère du président Trump est un méli-mélo de contradictions, qui pourrait bien être la conséquence des vaines concessions tactiques destinées à empêcher ses ennemis politiques de deviner ses véritables intentions. Cependant, en réalité, nombre de ses choix personnels ont établi un organigramme qui pourrait coïncider avec la liste de priorités d’un président néoconservateur.
Le président Trump annonce, le 20 février 2017, le choix du général H.R. McMaster comme nouveau conseiller à la sécurité nationale.
Trump a nommé de nombreux conseillers et administrateurs qui ne sont pas en phase avec l’idéologie « America first », comme le conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster, Fiona Hill qui appartient au conseil national de la sécurité, l’ambassadrice aux Nations-Unies Nikki Haley et le secrétaire à la Défense, James « Mad Dog (Chien fou) » Mattis. Aucun d’eux ne partage la vision d’ensemble de Trump qui veut voir les États-Unis cesser de régenter quotidiennement le monde et de s’impliquer dans des guerres interminables, pour que le pays se concentre de nouveau sur la reconstruction de ses infrastructures et sur la création d’emplois.Lire la suite
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