Le développement des techniques médicales de transplantation a entrainé un besoin en "dons" d'organes frais et vivants qui peinait à être satisfait au regard des règlementations et pratiques en vigueur, jugées trop restrictives, d'où une évolution de la définition juridique du terme de mort qui s'est opérée parallèllement dans à peu près tous les pays occidentaux. La chaîne suisse allemande Kla.Tv résume ces nouveaux aspects au travers de courtes vidéos très instructives et qui incitent à s'interroger sur les limites à observer en matière médicale. La mort de l'être humain a été définie pendant des millénaires de la manière suivante : Une personne est morte lorsque son cœur et sa respiration ont définitivement cessé. La conséquence en est que le corps devient froid et se raidit. Pour pouvoir transplanter des organes, la médecine de transplantation doit établir une nouvelle définition de la mort de la personne. Le Dr Roth, professeur en médecine qui fait des recherches sur le cerveau, dit depuis le début de la transplantation d'organes que la mort cérébrale d'une personne ne peut être mise au même niveau que sa mort définitive. Est-il est possible de mourir paisiblement en cas du prélèvement d'organes ? L'association « Elucidation critique sur le prélèvement d'organes » décrit le déroulement d'un don d'organes : On attache les bras et les jambes du donneur pour empêcher les mouvements. Quand on ouvre le corps du cou jusqu'au pubis une augmentation de la tension artérielle et des pulsations du cœur apparaît. Lors d'une opération, ces signes sont considérés d'habitude comme des réactions de douleur.
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/transplantation-01.jpg
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