Une nouvelle polémique qui n'est pas faite pour redorer le blason de nos chers footballers...
Le 15 novembre dernier, William Gallas (84 sélections en équipe de France) affirme dans l'émission Le Vestiaire sur SFR Sport avoir subi un coup de pression en 2009 de la part de son ex-coéquipier à Arsenal Samir Nasri (41 sélections) avec lequel il ne s'entendait pas. L'ancien défenseur des Bleus a laissé entendre que Nasri était venu le voir avec des amis équipés de tasers pour le corriger à la sortie de l'Hôtel Costes à Paris, à la veille d'un rassemblement avec l'équipe de France.
#Gallas répond à #Nasri : "Heureusement que j'étais entouré, parce que je ne sais pas ce qu'il se serait passé" #LeVestiaire @lequipedusoir pic.twitter.com/QbnLI92FSY — SFR Sport (@SFR_Sport) 15 novembre 2016
Des affabulations selon le joueur de Séville. Voici en effet ce qu'a déclaré Nasri, le 13 janvier 2017, dans Onze Mondial :
"Déjà, Gallas devrait prendre des « mythopranes », c'est des dolipranes en suppositoire, pour les mythos. Pour commencer, il devrait en prendre. Deuxièmement, le gars dit que son cousin est un policier. Donc son cousin est un policier, il y a des tasers, et il n'intervient pas le policier ? Il laisse des gens te menacer avec des tasers ? Il est 23 heures, tu sors du Costes, il fait nuit, tu arrives à voir dans un sac, d'ailleurs, il n'y a pas eu de sac, un mec accroupi avec des tasers dans un sac, il n'y a pas eu de taser non plus… Arrête de nous prendre pour des cons s'il te plaît. (...) Il aurait dû faire comme il a fait, raconter l'histoire comme quoi il est arrivé à Clairefontaine, le coach lui a parlé de l'histoire, ça, peut-être. Qu'il est venu et ne m'a pas dit bonjour pendant le repas, ça aussi… Mais, pour le reste qu'est ce que tu inventes comme histoire ? Tu es venu me voir avant le repas, tu es venu dans ma chambre, tu m'as dit : « Je m'excuse, je ne te manquerai plus de respect, on fait quoi à partir de maintenant ? ». C'est moi, je lui ai dit : « Je ne veux plus te dire bonjour, ne me dis plus bonjour, on ne s'aime pas ». Tu ne m'as jamais dit : « Viens, on va s'expliquer dehors ». Parce qu'on se serait expliqué dehors, tu n'es pas Rambo, tu n'es pas Hulk, tu n'es pas Tyson, il n'y a aucun problème."
Présent sur le plateau du Vestiaire de SFR Sport, Emmanuel Petit (63 sélections) a réagi fermement aux révélations de William Gallas. Si la même mésaventure lui était arrivé, il aurait, dit-il, réagi "à l'ancienne" et "il y aurait eu baston" à l'hôtel Costes. L'ancien champion du monde dénonce les "méthodes de racaille" de Samir Nasri.
Manu Petit réagit vivement à l'affaire #Gallas-#Nasri : "Moi, je suis à l'ancienne ! Il y aurait eu baston" #LeVestiaire pic.twitter.com/0XuCJhtBFt — SFR Sport (@SFR_Sport) 15 novembre 2016
Nasri a répondu, comme à son habitude, de manière très provocante aux propos d'Emmanuel Petit :
"Et l'autre détective privé, l'Inspecteur Derrick d'Emmanuel Petit, il vient et il dit (il prend un air débile) : « Mais il y avait quoi dans le sac ? », l'autre, il continue son histoire mais lui, non, il veut revenir sur le truc. (Il coupe). Ils font une émission où lui, il est consultant, il est invité juste pour dire des conneries. Et ils se mouillent entre eux, en train de faire leur salade, leur mayonnaise. Qu'ils arrêtent ceux-là ! Emmanuel Petit, il dit : « A mon époque, on se serait battus ». Mais viens mon ami. Si tu veux, on va se battre toi et moi avec ta queue de cheval… "
Affaire à suivre...
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/gallas_nasri.jpg