On ne peut comprendre la phase politique qui se joue actuellement en Italie, si l’on n’analyse pas finement le système électoral qui régit le scrutin à venir et qui génère une palette politique entrelacée et difficilement lisible.
Le système électoral
Dite Rosatellum – du nom de son premier promoteur – la loi électorale actuellement en vigueur en Italie a introduit un système électoral mixte, assez complexe, rendant l’analyse des différents scénarios possibles périlleuse.
Cette loi, hybridant un scrutin majoritaire et proportionnel, fixe des seuils de barrage à 3% pour toute coalition/liste indépendante et à 1% pour toute formation politique faisant partie d’une coalition.
La partie proportionnelle représente 61% des sièges, tandis que la partie majoritaire en représente 37%.Lire la suite
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