Source : Robert Parry, Consortium News, 01-12-2017
Les procureurs du Russie-gate ont eu la peau de l’ancien conseiller à la sécurité nationale, le général de corps d’armée à la retraite, Michael Flynn, accusé d’avoir menti au FBI. Cependant cette affaire nous montre jusqu’à quels dangereux extrêmes on est allé dans ce « scandale », nous dit Robert Parry.
Les partisans acharnés du Russie-gate sont ravis de voir l’ancien conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn plaider coupable pour avoir menti au FBI au sujet de conversations avec l’ambassadeur russe, qui ont eu lieu avant l’investiture de Trump, mais, en fait, cette affaire devrait tirer le signal d’alarme pour les authentiques défenseurs des libertés du citoyen.
Le général de corps d’armée à la retraite Michael Flynn lors d’une réunion électorale en faveur de Donald Trump au Convention Center de Phoenix, en Arizona, le 29 octobre 2016. ( Flickr Gage Skidmore )
Ce qui est, d’une certaine façon, le plus choquant dans cette affaire, c’est que d’anciens membres de l’administration Obama, toujours en place au ministère de la Justice, aient piégé Flynn, alors conseiller à la Sécurité nationale, et l’aient poussé ainsi à se parjurer. Ils ont, en effet, concocté une justification juridique des plus singulières pour soumettre Flynn à un interrogatoire du FBI quatre jours après son entrée en fonction, en testant les souvenirs qu’il avait gardés d’une conversation téléphonique, alors que les agents du FBI avaient, eux, des transcriptions des appels interceptés par la NSA, l’Agence de la sécurité nationale.Lire la suite
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