Olivia Zemor et cinq autres citoyens sont en grève de la faim, à Paris, depuis ce lundi minuit, pour affirmer leur soutien aux prisonniers politiques palestiniens qui jeûnent depuis plus de trois semaines dans les prisons israéliennes, et dont l’état de santé devient préoccupant. Les principales revendications de ces prisonniers sont élémentaires, eu égard au droit international :
– abolition de la détention dite « administrative », c’est à dire sans inculpation, ni jugement, et pour des durées illimitées
– abolition des tortures et traitements inhumains qu’ils subissent
– abolition de la détention des enfants
– accès à deux visites familiales par mois, au lieu d’une seule actuellement
– accès à des soins appropriés quand ils sont malades
– droit d’étudier en prison
Plusieurs personnalités ont pris publiquement position en faveur des prisonniers palestiniens. Ainsi, le patriarche melkite catholique Grégoire III est entré lui aussi en grève de la faim.
Entretien avec Olivia Zemor, de l’association EuroPalestine :
Propos recueillis par Raphaël Berland
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