Source : The Intercept, Jon Schwarz, 01-07-2018
Photo: John Springer Collection/CORBIS/Corbis via Getty Images
Ce qu’il y a de plus bizarre dans l’imaginaire apocalyptique de l’Amérique en 2018, c’est le chien qui n’aboie pas. Nous avons Westworld, Terminator, Ex Machina et une dizaine d’autres films dans lesquels l’intelligence artificielle décide de nous tuer. Nous avons The Day After Tomorrow, An Inconvenient Truth, Mother !, voire Interstellar et Game of Thrones sur le réchauffement climatique. Mais nous sommes tout particulièrement dépourvus de films, d’émissions de télévision et de romans sur la guerre nucléaire.
Vous pourriez croire que c’est parce que le danger d’un Armageddon nucléaire a disparu avec la guerre froide. Ou que nous ne sommes pas enclins à l’imaginer parce que c’est inimaginable. Mais aucune de ces choses n’est vraie. En fait, nous avons cessé d’imaginer notre avenir sous un jour effroyable au moment précis où nous en avons un besoin impérieux et urgent, si nous voulons avoir la moindre chance de l’éviter.
La bonne nouvelle – ou du moins la nouvelle qui n’est pas si terrible que ça – est que Donald Trump nous fait peut-être la faveur inattendue de stimuler notre imaginaire sur le nucléaire et de nous guider vers une voie où nous pourrions trouver le salut.Lire la suite
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