Source : The Nation, Gareth Porter, 19-03-2018
La politique du Pentagone, par inférence claire à défaut de directive explicite, était de traiter les civils vivant dans les zones contrôlées par les communistes comme des combattants ennemis.
Par Gareth Porter – 19 mars 2018
Les victimes du massacre de My Lai sur une route qui mène au village. (Photo de Ronald L. Haeberle)
Il y a cinquante ans ce mois-ci, le 16 mars 1968, deux compagnies de troupes de l’armée américaine appartenant à la division Americal sont entrées dans les hameaux de My Lai et My Khe du village de Son My, dans la province de Quang Ngai, et ont tué 504 civils vietnamiens – en grande majorité des femmes, des enfants et des vieillards – de sang froid. La presse nationale et les élites politiques ont depuis longtemps appris à traiter le massacre comme une tragédie qui ne reflétait pas la politique officielle des États-Unis. Et depuis que le rapport de la Commission Peers sur My Lai a finalement été rendu public en novembre 1974 (le rapport terminé avait été transmis au chef d’état-major de l’armée en mars 1970), la presse et le public ont cru que la commission, dirigée par le lieutenant-général William Peers, a non seulement révélé l’étendue du massacre, mais a aussi dévoilé la couverture, impliquant des officiers jusqu’au commandant de la division Americal, le général Samuel Koster.Lire la suite
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