Source : Consortium News, Amy Goodman, David Goodman
Traduit par les lecteurs du site www.les-crises.fr. Traduction librement reproductible en intégralité, en citant la source.
Le New York Times s’est aligné sur le discours officiel en rejetant catégoriquement les rapports sur les effets mortels des radiations dans les articles d’un correspondant du Times qui était payé par le gouvernement, révèlent Amy et David Goodman.
À l’aube de l’ère nucléaire, un journaliste australien indépendant du nom de Wilfred Burchett s’est rendu au Japon pour couvrir les conséquences du bombardement atomique d’Hiroshima. Le seul problème était que le général Douglas MacArthur avait déclaré le sud du Japon hors limites, interdisant la presse. Plus de 200 000 personnes sont mortes lors des bombardements atomiques d’Hiroshima et de Nagasaki, mais aucun journaliste occidental n’a été témoin des conséquences et n’a raconté l’histoire. Les médias du monde entier se sont massés docilement sur le USS Missouri, au large des côtes japonaises, pour couvrir la reddition des Japonais.
Wilfred Burchett a décidé de se lancer seul. Il était déterminé à voir par lui-même ce que cette bombe nucléaire avait fait, à comprendre ce qu’était cette nouvelle arme tant vantée. Il monta donc dans un train et voyagea pendant trente heures vers la ville d’Hiroshima, au mépris des ordres du général MacArthur.Lire la suite
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