Passage obligé de l’investiture à la présidentielle américaine, la conférence annuelle de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) est l’occasion pour chacun des candidats de se montrer comme le meilleur ami d’Israël. L’AIPAC est en effet l’une des organisations les plus puissantes du lobby pro-israélien aux états-unis, lobby qui est lui-même l’un des plus gros financiers des campagnes électorales, républicaines comme démocrates.
Cette année, les discours d’Hillary Clinton et de Donald Trump ont bien sûr retenu l’attention de nos médias. Personnellement, c’est la promesse faite par Donald Trump qui aura retenu la mienne. En effet, le milliardaire s’est engagé à reconnaître Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël, et donc à transférer l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem.
Ceci constituerait un changement radical de la position américaine dans le conflit israélo-palestinien. Et nul ne pourrait prévoir les conséquences induites par cette décision, même si on peut sans peine deviner qu’elle hypothéquerait encore un peu plus la possibilité pour un état palestinien viable de voir le jour, et qu’elle rajouterait une couche de désespoir à une région déjà en proie au chaos.
Raphaël Berland
(source : LeMonde)
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