Trilok Gurtu : Musiciens remarquables 1

Au travers de cette série, nous allons (re)découvrir plusieurs musiciens qui, bien que parfois célèbres dans leur milieu et internationalement reconnus, demeurent hélas peu connus du grand public malgré leur immense talent. Tel sera le fil conducteur de ces articles : Présenter des artistes ayant apporté quelque chose d'inédit dans leur domaine que ce soit une manière nouvelle de composer, d'appréhender le ou les instruments pratiqués ou tout simplement par l'originalité et la richesse de leur travail. Bien conscient du travers subjectif à ces choix, et que certains pourront exprimer des réticences quant à ceux-ci, il me semble néanmoins que leurs œuvres respectives, au-delà de l'appréciation personnelle que tout un chacun peut en avoir, font relativement consensus sur leur caractère singulier. Autre caractéristique de ces choix : il s'agira de personnes vivantes qui tournent toujours.
Pour la biographie je vous laisse le soin de faire un tour sur son site, mais pour résumer c'est un percussionniste d'origine indienne né à Mumbaï (Inde) en 1951 et issu, comme c'est fréquemment le cas en Inde, d'une famille de musiciens. Trilok fut mis très tôt à l'étude des tablas puis vers l'âge de 20 ans la batterie. Rapidement (au début des années 70) il commença une carrière aux côtés de nombreux artistes et groupes de référence comme Don Cherry (le papa de Neneh et Eagle Eye pour situer ... et surtout un grand trompettiste), John Mc Laughlin, Jan Garbarek, Joe Zawinul, Salif Keita, Robert Miles ... impossible de tous les lister tant le nombre de participations durant ses 45 années de carrière donne le vertige (wiki a même jeté l'éponge ...), comme vous pouvez le constater sur ce lien. Il a également eu une riche carrière solo menée en parallèle de ses nombreuses collaborations. Il vit actuellement à Hambourg (Allemagne). J'ai eu la chance de pouvoir m'entretenir avec Trilok ce 22 mars 2016 pendant près d'une heure et vous en trouverez la transcription ci-dessous ainsi qu'un extrait de son travail. Artiste hors-norme donc pour au moins 5 raisons : - Déjà, par sa technique même. Rarissimes sont les batteurs à jouer comme lui, à genoux [NDA : ce n'est plus le cas pour des raisons de santé comme expliqué par Trilok dans l'entretien]. Point trop de détails techniques mais disons que Trilok ne fait rien comme les autres. Il utilise tout ce qu'il peut – ses mains, sa voix … - pour offrir des ambiances riches et on peut parler de musicien accessible à tout public dans le bon sens du terme. - Par la forme unique de son set composé de tablas, toms, cymbales, cloches ... ce qui lui permet une infinie combinaison de possibilités. Les solos de batterie peuvent être pénibles pour des non spécialistes mais si vous vous ennuyez en écoutant celui linké plus bas c'est à n'y plus rien comprendre … A l'évidence avec lui les percussions deviennent tout autre chose qu'un simple instrument rythmique ; - Par l'incroyable densité, variété et qualité de sa production ; - Parce que sa pratique musicale et sa soif insatiable de rencontres l'ont poussé aux quatre coins du globe comme il l'explique dans l'entretien. - Et surtout par son son unique : vous le reconnaissez en deux secondes, un peu comme ces grands écrivains que l'on identifie en une seule phrase. Il a cette capacité à faire swinguer, groover l'instrument (avec la touche funky qu'il affectionne), à partager sa science et son feeling avec les plus grands. Il peut marier harmonieusement dans un même morceau un chabada vitaminé et la technique traditionnelle des tablas qu'il a apprise étant jeune en passant par des accents rock. Il se promène à l'intérieur du temps tout en nous emmenant en dehors de celui-ci. Trilok m'a fait remarquer lors de notre entretien que je ne connaissais probablement pas la moitié de son œuvre et il a raison. Difficile d'en faire le tour. Il figure assurément parmi les instrumentistes les plus novateurs de ces 40 dernières années, alliance parfaite de la virtuosité indienne et de celle que l'on peut trouver en occident chez les jazzeux (entre autres) ; insatiable voyageur animé par la volonté de se confronter aux autres cultures (marocaines, maliennes, brésiliennes ...) pour à chaque fois en tirer quelque chose de remarquable. D'aucuns diraient que le mondialisme en tant qu'idéologie est une plaie, ce que je partage largement. Mais construire des ponts entre les cultures a un intérêt sur le plan artistique qui dépasse allègrement ces considérations géopolitiques ici hors-sujet. Trilok est un artiste et c'est ainsi qu'il doit être compris quand il affirme : « We make bridges, not barriers ; this is what the world requires ». Voici une retranscription partielle de notre entretien de ce mardi 22 mars 216 à 11h00 : OTC : Bonjour Trilok, vous jouez de la batterie d'une manière très spéciale, à savoir directement sur le sol ; pouvez-vous nous expliquer pourquoi ? Trilok Gurtu : Plus maintenant. Je me suis fait opérer des genoux et je ne peux plus jouer de cette manière. Mais cette position me permettait de passer des tablas au reste de mon set de batterie facilement. Je me sentais très à l'aise dans cette position. OTC : Vous avez parcouru le monde entier à la rencontre de différentes cultures. En existe-t-il encore que vous n'auriez pas exploré ? Trilok Gurtu : Je suis allé à la rencontre de nombreuses cultures mais une de celles avec laquelle j'ai eu davantage de difficultés est le flamenco, pas tellement sur le plan musical mais plutôt sur le plan humain. Avec les cultures africaines, brésiliennes, cubaines, bulgares, japonaises, etc. il n'y a jamais eu de soucis mais les seules difficultés auxquelles j'ai pu faire face étaient avec le flamenco. OTC : Pourquoi cela ? TG : Je pense que c'est davantage un problème d'égo qu'un problème de musique parce qu'au fond c'est assez proche [NDA : de la musique indienne]. Avec le jazz, le rock, la pop il n'y a aucun problème pour se mélanger mais j'ai constaté qu'avec le flamenco les musiciens étaient souvent très motivés au début mais au moment de comprendre l'autre partie c'était beaucoup plus compliqué. J'ai constaté qu'ils ne pouvaient généralement que se mélanger avec des harmonies ou des rythmiques qui leur étaient familières, par exemple la musique cubaine. Cela étant j'ai quand même déjà fait cette expérience avec le projet « Transversal » [NDA : Pedro Javier Gonzalès, Raul Rodriguez, Guillem Aguilar et TG]. Bien entendu il y a des artistes de flamenco avec lesquels il est possible de travailler et j'adorerai le faire à nouveau. Avec les danseurs ça toujours été fantastique. (…). La notion de réseau pour se rencontrer est bien sûr importante, mais pour certains jeunes musiciens ce côté réseau/communication a pris le pas sur la musique et parfois ils ne savent même plus la raison pour laquelle ils jouent. Or vous ne pouvez pas jouer sans contacts humains, physiques. OTC : Vous avez joué dans les années 70 avec le groupe de krautrock Embryo. Comment c'est passé cette expérience et pourquoi ne pas avoir poursuivi dans cette voie ? TG : En fait en 1975 je revenais de New York et je connaissais le guitariste d'Embryo. C'était davantage du rock d'ailleurs. En revanche insérer les tablas dans cette musique s'est avéré assez difficile ; cela étant c'était des gens très ouverts. A cette époque j'ai aussi commencé à jouer avec Don [NDA : Cherry] et c'était plus important pour mon évolution de jouer avec lui. Mais j'en garde un très bon souvenir, ce fut une bonne expérience pour moi. OTC : je vous crois, ces groupes (Can, Guru Guru...) étaient très inventifs et … TG : Ah oui, assurément, je pense qu'ils sont aussi très forts pour utiliser la musique électronique, comme Kraftwerk … mais vous savez, la scène musicale en Allemagne [NDA : Trilok vit à Hambourg depuis longtemps] est quand même moins importante qu'en France ou en Angleterre. Les gens connaissent un peu moins la culture indienne par exemple (…), le background musical n'est pas le même. OTC : Justement, vous vivez en Allemagne … comment se fait-ce ? TG : J'y habite pare que ma famille est là. En plus là où je réside c'est vraiment très beau. Pour moi ça fonctionne bien ici sur le plan musical. J'aime vraiment vivre ici. Comme je l'ai dit, c'est différent de la France ou du R.U. et la mayonnaise a mis plus de temps à prendre par rapport à ma musique. En France, R.U., Italie, Pologne, Bulgarie c'est allé plus vite . Même en France parfois les gens ont eu du mal à comprendre ce que je voulais faire, par exemple avec l'album « Beat of love » produit par Walid Bataru, originaire du Bénin. A l'époque les gens n'ont pas trop compris mais maintenant ils me demandent de le refaire. Les américains aussi ont eu du mal à comprendre ce que je faisais et ont pu parfois se moquer de mon set de batterie [NDA : j'avais peine à le croire …] en disant que ce n'était pas du jazz, etc. Mais d'une manière générale, les choses prennent du temps me concernant. Avec les français ça toujours été assez rapide. J'ai un super public en France et les gens apprécient mon travail chez vous. Mais pour les américains ils n'étaient tout simplement pas habitués à écouter ça mais aujourd'hui tout va bien. OTC : Je constate que vous êtes un musicien spectaculaire, très visuel sur scène. Pourquoi n'avez-vous jamais fait des clips, j'entends par là, pas seulement des vidéos de performances live, mais des clips plus artistiques. C'est assez peu fréquent avec les musiciens de jazz, même si je sais que vous n'aimez pas trop être étiqueté comme un musicien de jazz … TG : … Mais je ne suis pas un musicien de jazz vous savez, c'est pourquoi je dis souvent aux journalistes « je ne suis pas un joueur de be-bop, ni quelqu'un qui joue des standards. J'improvise ». Je leur dis : « demandez-moi si vous ne savez pas parce que, même si j'adore le jazz et toutes sortes de musiques, c'est au fond une bonne chose que vous ne puissiez pas me cataloguer dans un style ». Oui, l'Inde est ma source, mais je joue aussi beaucoup d'autres formes et il est de facto compliqué de me labelliser. OTC : C'est certain … ma question portait surtout sur la video qui constitue un moyen, quoi qu'on en pense, de diffuser la musique. Pourquoi ne pas mettre en œuvre ce lien entre musique et vidéo – et je parle de vidéo artistiques - dans la mesure où vous êtes un musicien très « visuel » ? TG : Oui je comprends … vous savez j'ai essayé. C'est aussi une question de chance. Mais vous savez … tous ces agents et managers … je pense que parfois il est préférable de ne pas les écouter. J'ai voulu faire un DVD avec un du contenu éducatif … « Live and life » [NDA : je n'ai pas traduit volontairement]… quelque chose à propos de la vie, de la façon de jouer. J'ai voulu faire ça il y a 10 ans mais les réactions furent « oh non, ne fais pas ça » … j'avais d'excellents documents avec Galliano en Afrique, pas l'accordéoniste [NDA : Richard Galliano] mais Frédéric, on aurait pu faire quelque chose avec l'UNICEF, les enfants en Afrique … j'ai d'ailleurs des tas de vidéos qui pourraient servir à cela, mais le temps a passé et ça ne s'est pas fait. C'est pourquoi je recommande de ne pas trop écouter les managers qui raisonnent en termes d'intérêts : j'ai fait une erreur, j'aurais du faire ce que je sentais. Il y a aussi des gens qui veulent faire ma bio, mais je n'ai pas encore trouvé la bonne personne. Mais vous avez raison, j'aurai aimé le faire, j'ai juste manqué de chance. L'autre aspect c'est qu'aujourd'hui les choses ont changé : les coûts sont importants et avec la gratuité des téléchargements … J'ai été contacté aussi par Arte … mais je vous le dis, parfois les managers détruisent votre carrière (Rires). OTC : Pour faire la transition... il circule une vidéo de vous en Ukraine où vous faites une démonstration de tabla devant le public en expliquant les choses de manière pédagogique [NDA : vous pouvez retrouver aussi une vidéo de Trilok en France dans ce même exercice] ... TG : Oui, c'est ce que je voulais faire avec ce DVD dont je parlais… faire ça de manière professionnelle … OTC : … et ma question est : allez-vous refaire ce genre de démonstration de nouveau ? La question sous-jacente est à propos de la transmission de votre savoir. Avez-vous des élèves comme c'est fréquemment le cas pour les musiciens ? Est-ce quelque chose qui vous tient à cœur ? TG : Non je n'ai pas cette ambition. C'est trop de responsabilités ; il faut être un bon professeur. Je peux expliquer aux gens mon art mais avoir un élève en particulier c'est une toute autre démarche. La réalité aussi est que de nos jours il y a peu de gens qui veulent réellement apprendre. Ils étudient une semaine et pensent pouvoir jouer … en fait c'est une grande responsabilité et … pour toutes ces raisons je ne le fais pas. OTC : Votre dernier album date de 2013 et il semble, après des années d'intense activité, que vous ralentissiez le pas … TG : Non, non, en fait c'est aussi toute l'industrie du disque qui s'écroule. Plus personne ne veut payer ; sortir un album est souvent un gouffre financier. Tout le monde télécharge … les producteurs ne veulent plus que des grands noms … je ne sais pas … En fait vous devez savoir quand et pourquoi vous sortez un album. Avant il y a avait des tournées qui accompagnaient les sorties d'albums mais les choses ont changé … les maisons de disque ne veulent plus financer. Le CD est devenu une sorte de carte de visite pour faire des concerts, et non plus le centre de la production artistique. Désormais les promoteurs décident de votre carrière et non plus votre musique. Vous pouvez faire la meilleure musique qui soit, le boss dans l'histoire n'est plus le musicien mais le promoteur. D'autre part pourquoi mettre autant d'énergie à faire un disque alors que celui-ci ne sera quasiment pas apprécié ? Les gens en parleront peut-être mais en prendront-ils vraiment soin ? Je ne crois pas. OTC : Durant les années 60,70,80 et 90 il y a eu beaucoup de création, de nouveaux styles (rap, metal …) qui ont émergé. Il semble que depuis une quinzaine d'années ce soit moins le cas, que la création s'épuise, comme s'il y avait une sorte de crise de la création … TG : Vous savez la création ne paye pas, peut-être que vous êtes de ceux qui comprennent mais faire un CD pour une personne ce n'est juste pas possible. Tous mes albums ont été différents. Je préfère parler d'ailleurs de développement plutôt que de création. J'ai fait beaucoup d'albums qui n'ont pas été compris. Vous devriez écouter mon disque avec Robert Miles. Je fais aussi un travail avec un big-band. J'ai fait des choses plus électroniques, d'autres avec des orchestres, d'autres en Afrique, j'ai beaucoup joué en Inde de la musique classique … et tout cela n'a pas toujours atteint les gens. Je ne peux pas m'arrêter de créer. Je joue pour moi, pour des raisons spirituelles et pas pour devenir un businessman. Et puis vous ne pouvez pas faire un disque juste comme ça … il faut une équipe, une raison, un peu comme un livre : il faut une histoire, un début, une fin. Spellbound était une histoire à propos de Don Cherry, de la trompette … Je pense que les musiciens comprennent ça mais les journalistes, eux, mettent 5 ans à comprendre. Votre question est une erreur. Etre créatif n'a rien de facile … j'ai aussi eu la chance de rencontrer des gens extraordinaires dans les années 90 comme Daniel Goyone, Andy Emler … aujourd'hui les gens se focalisent trop sur des choses négatives, la crise … ils vont à l'école pour apprendre à jouer … je dis « non, joue simplement ». OTC : En fait ma question n'était pas tant sur votre travail à vous mais … TG : Vous savez, comme je le disais, les gens n'ont parfois plus de réelle raison de jouer. Ils se focalisent sur le réseau en oubliant le contact humain. Ne pensez pas que je suis simplement un percussionniste. J'écoute les autres et je peux vous dire quand vous jouez de la merde, quand vous ne jouez que comme vous l'avez appris à l'école … je peux vous dire quand c'est à « gerber » [NDA : dit en français … je n'ai pas tout de suite pigé avec l'accent]. En fait il y a assez peu de gens avec qui je peux parler de ça … Jan Garbarek, Maria Concuelo et d'autres hélas disparus. Durant les festivals on parle trop … on intellectualise trop les choses... OTC : Vous avez expliqué avoir un Maître et je voulais savoir dans quelle mesure cela vous aidait pour la musique ? Comment cette pratique vous aide à avancer ? TG : En réalité la seule chose que j'ai dans ma vie est la spiritualité. Mon Maître rend les choses simples et font que je joue pour une bonne raison. Je joue par et pour la spiritualité. L'objectif n'est pas pour moi d'être célèbre. C'est encore plus un plaisir quand vous savez pourquoi vous faites les choses. La cause est plus grande. Vous n'avez pas à vous inquiéter de savoir si les gens aimeront ou pas, vous savez juste que vous devez le faire. Je joue comme ça, et je suis comme ça. Après, les gens comprennent ou pas, ce n'est pas un problème. La création se fait sans pression, elle arrive comme l'eau d'un torrent. OTC : Vous avez toujours eu cette philosophie ? TG : Oui, toujours. Mais mon Maître a magnifié ma vision des choses. Ranjit Maraj. Je pense que c'est plus simple pour moi, j'aime d'autant plus jouer. OTC : Dernière question. Quand aurons-nous le plaisir de vous voir en France et en Belgique ? TG : Pas simple, il y a une bombe qui a explosé ce matin à Bruxelles [NDA : je n'avais pas regardé les infos et l'ignorait à ce moment]. 15 personnes sont mortes [NDA : C'était en effet le bilan provisoire ce mardi matin]. Donc tout cela rend les voyages beaucoup plus compliqués pour nous. Vous savez, toutes ces choses ont pris une grande part dans la vie des gens, le terrorisme, les guerres de religion … il est préférable d'être dans la spiritualité plutôt que dans la religion. Donc bien sûr je viendrai jouer car j'adore jouer pour les français. En principe je dois jouer deux fois en 2016 à Bruxelles, aussi à Lyon*. (…). Les gens n'ont pas tout écouté ce que j'ai pu faire. « C'est la vie » [NDA : en français]. Et je ne peux que les inviter à aller découvrir. (…). J'espère qu'avec des mots vous pourrez transcrire ce que je fais moi avec des notes. OTC : Merci Trilok. TG : Merci à vous. *Trilok jouera prochainement en France et en Belgique. NB : suite aux récents tragiques attentats de Bruxelles, ses dates en Belgique seront à confirmer ... demandez aux billeteries confirmation, en espérant que le son des notes résonnera davantage cette année que celui des explosions et sirènes hurlantes. Remerciements : Franck Féret de Jazz Musiques Productions, Johann Berby pour son aimable autorisation pour la vidéo, Barka Fabiánová pour son aimable autorisation pour reproduire ses photos ici ... et bien sûr Trilok himself pour avoir accepté ma sollicitation. Quelques liens : Trilok réalisant un solo stratosphérique (1995) dans le cadre du Zildjian Day in London : - Trilok Gurtu Band (2014) Une plus récente : Son groupe avec Frederik Köster (trumpet), Jonathan Ihlenfeld Cuniado (bass guitar), Jesse Milliner (piano), Trilok Gurtu (drums, percussion) - Une vidéo pédagogique (a longer one can be found on YT) de l'art des tablas - La vidéo complète du live du TG Band proposée ci-dessus sur la chaîne YT de Johann Berby - Le trio magique ... Trilok avec Transversal - Trilok avec Paolo Fresu et Omar Sosa très récemment

Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/001Trilok_-_Barka-02.jpg

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