Radars, amendes, abus et rackets croissants sur les automobilistes : "La face cachée de la sécurité routière : un incroyable business"

Cette vidéo est une capsule de la Ligue de défense des conducteurs dénonçant le racket sans fin des automobilistes par l'État, qui profite aussi à des entreprises, alors même que les chiffres montrent que la répression ne fait pas baisser la mortalité sur les routes. Tout ce que vous devez savoir sur LE BUSINESS DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE :

Comme beaucoup de conducteurs, vous vous êtes peut-être déjà fait flasher par un radar dans un endroit qui, de toute évidence, n'avait rien de dangereux.
Peut-être même avez-vous fait l'expérience d'un excès de zèle manifeste des forces de l'ordre, sans que vous en compreniez vraiment la raison.
La communication des pouvoirs publics affirme que ce système ultra-répressif permet de faire baisser la mortalité routière. Mais qu'en est-il vraiment lorsqu'on regarde les chiffres ?
L'année dernière, 17,2 millions d'avis de contravention ont été dressés (sans compter le stationnement), le bilan est de plus en plus lourd pour ceux qui prennent la route souvent. Pourquoi la répression automatisée ne cesse-t-elle de s'intensifier, avec des techniques toujours plus nombreuses et toujours plus performantes ? Face à une répression de plus en plus étouffante, le mécontentement grandit et la résistance s'organise du côté des usagers comme des policiers.
Qui sont donc ces mécontents de la répression routière ? Sont-ils des chauffards, ou tout simplement des citoyens responsables, qui ont découvert le pot-aux roses ?...
Dans cette vidéo, vous allez découvrir la face cachée de la sécurité routière : un business florissant, qui profite à de grandes entreprises, à l'État et aux dirigeants politiques. Enquête au cœur du business de la sécurité routière. Avril 2012. Les autorités veulent rendre obligatoire la possession d'un éthylotest dans chaque véhicule, sous couvert de sécurité routière. La Ligue de Défense des Conducteurs dénonce publiquement le business qui se cache derrière cette mesure :
D'un côté, des fabricants qui rendent leurs produits obligatoires pour s'assurer un marché 100 % garanti sur 40 millions de conducteurs,
De l'autre, des hommes politiques, qui font coup double : ils pensent se rendre populaires en prétendant lutter contre l'alcoolisme au volant, et créent de nouvelles recettes fiscales en instaurant une amende de 11€ pour défaut d'éthylotest.
Et au milieu, les conducteurs dont la sécurité n'a en rien été améliorée, mais qui sont condamnés à passer à la caisse quoi qu'il arrive !
Oui, c'est choquant. Et heureusement, cette fois-là, nous avons réussi à nous débarrasser de la mesure. Mais malheureusement, ces pratiques sont monnaie courante dans le milieu de la sécurité routière…
2002 – Jacques Chirac décide de faire de la sécurité routière une "grande priorité nationale" – un objectif louable, que personne ne conteste tant il est cruel de perdre quelqu'un sur la route. Son plan : tout miser sur le répressif.
Dès l'origine, le gouvernement fait appel à des sociétés privées pour mettre en place sa nouvelle politique de répression routière.
C'est un énorme marché qui s'ouvre pour quelques entreprises triées sur le volet : Atos, Morpho (Sagem), SPIE, qui s'occupent de la fabrication, de l'installation, du maintien de ces premiers radars, mais aussi La Poste, par sa filiale Asphéria, qui se retrouve à acheminer des dizaines de millions de PV chaque année.
Depuis lors, chaque année, ces grosses boîtes se partagent un gâteau de 200 millions d'euros.
Où va le reste de l'argent ponctionné aux conducteurs ?
L'année dernière, sur les 1,7 Milliards d'euros qu'a rapportés la répression routière, 452 millions d'euros sont partis directement dans les caisses de l'État ; le reste a été distribué à diverses agences administratives (communes, AFITF, PVé, cohésion sociale, départements, permis de conduire…)
Bref, une politique qui rapporte beaucoup, à beaucoup de monde...
Pour assoir la répression et rendre difficile tout retour en arrière, État et grandes entreprises ont mis en place une machine administrative lourde et centralisée, qui prend de plus en plus d'importance.
C'est le Centre National de Traitement des Infractions (CNT), à Rennes.
Une véritable usine à PV de 11.000 m², qui traite chaque petit dépassement de vitesse enregistré par un radar n'importe où en France.
Sur ce plateau, les opératrices saisissent 500 plaques d'immatriculation par heure.
Un supérieur les valide à la chaîne, puis tout est imprimé par une machine qui crache en permanence des milliers de procès verbaux. Ces piles de documents passent ensuite sur un tapis pour être automatiquement pliées, mises sous enveloppes, et envoyées directement dans votre boîte aux lettres.
Près de 60 000 PV sont ainsi expédiés chaque jour.
LE CNT, ce n'est pas seulement un centre de traitement : c'est la clef de voûte de la répression automatisée
C'est là que tout se passe. Que tout se calcule. Que tout se planifie.
Un gendarme interrogé par le journaliste Denis Boulard lui révèle par exemple :
« Chez nous, dans le Pays Basque, si les voitures ne sortent pas pendant trois ou quatre jours, les gens de Rennes nous appellent "votre radar est en panne ? Il y a un problème ?" Nous sommes surveillés !"
La machine est lancée. Les radars vont se multiplier à toute vitesse, toujours plus nombreux, toujours plus sophistiqués…
4 200 radars automatiques seront installés sur tout le territoire.
Radars fixes, radars mobiles, radars tronçons capables de calculer la vitesse moyenne de circulation sur une distance donnée, radars discriminants capables de distinguer les poids-lourds des véhicules légers, radars feux rouges, radars pour passages à niveau…
Sans parler des radars de dernière génération embarqués dans des voitures se fondant dans le flot de la circulation, et qui peuvent flasher, sans discontinuer, tous les véhicules autour d'eux...
Encouragés par les entreprises qui exploitent les radars, désireux de passer pour des bons samaritains en "s'occupant" de la sécurité des Français, les dirigeants politiques sont en train de mettre en place un système de répression routière et de contrôle des citoyens, à une échelle encore jamais vue.
Conséquence : en quelques années, le nombre de points de permis retirés s'envole. De 3 millions en 2002, on est passé à 14 millions aujourd'hui.
Environ 90.000 personnes chaque année perdent leur permis, et un trop grand nombre d'entre elles perdent leur emploi dans la foulée.
Il ne s'agit plus de chauffards qui avaient une réelle conduite à risque, mais de mères de familles, d'infirmières, de commerciaux, de livreurs, qui roulent beaucoup et sont donc statistiquement plus exposés aux pièges tendus par les radars.
Car il ne faut pas croire que ces machines sanctionnent réellement les fous du volant : l'année dernière, 95 % des flashs des radars concernaient des excès de vitesse inférieurs à 20 km/h.
Aujourd'hui, on en est à 29.000 Pv par jour, uniquement pour excès de vitesse !
Pour justifier ce matraquage insupportable sur des millions de gens qui ont besoin de leur véhicule pour se déplacer, pour faire passer la pilule aux conducteurs les plus consciencieux qui se font tout de même flasher, l'Etat justifie sa politique à grand renfort de propagande.
Une enveloppe de 15 millions d'euros a été versée à une grande agence de publicité pour faire la promotion de la politique répressive – un budget colossal, qui serait tellement plus utile ailleurs !
L'argument phare de cette propagande : la baisse de la mortalité routière. Mois après mois, lorsque les chiffres de la mortalité sur les routes baissent, nos politiciens se félicitent de la politique qu'ils ont mis en place pour protéger les citoyens.
Lorsque les chiffres augmentent, c'est bien entendu à cause des conducteurs qui se sont « relâchés ».
C'est ainsi que, depuis 2002, ils attribuent la baisse de la mortalité routière à la seule répression routière.
C'est une honteuse manipulation.

En réalité, cette baisse s'inscrit dans une dynamique vertueuse qui a débuté au milieu des années 1970.
amélioration constante des routes, aménagement des carrefours et des zones à risques
amélioration des véhicules : généralisation des airbags, amélioration des systèmes de protections, aide à la conduite, port de la ceinture...
intervention plus rapide des secours
campagnes de sensibilisation et de prévention efficaces
lutte contre l'alcool au volant, répression ciblée et mesurée des conduites dangereuses.

Malheureusement, la plupart de ces facteurs qui ont permis la baisse fantastique de la mortalité routière depuis 40 ans sont progressivement abandonnés pour tout miser sur la répression automatisée.
Les budgets d'entretien des routes nationales, par exemple, ne cessent de diminuer depuis 2009. En quelques années, on est passé de 424 millions d'euros à seulement 335 millions.
C'est pourtant sur ce type de routes qu'ont lieu 3 accidents mortels sur 4 ! Combien de vies auraient pu être épargnées si l'État avait entretenu les routes au lieu de mettre de l'argent dans l'achat de nouveaux radars ?

Des conducteurs sont envoyés dans le décor à cause d'un nid-de-poule ou d'une chaussée déformée
Des familles entières sont ainsi brisées.
Pourtant, les politiciens s'entêtent. Non seulement parce qu'ils sont poussés par les entreprises qui profitent des radars, mais aussi parce qu'ils sont convaincus par des sondages biaisés, commandés par des associations pro-répression, que leur politique répressive est populaire auprès des électeurs.
Pris dans un engrenage qui leur impose la rentabilité financière et sécuritaire, les responsables politiques n'hésitent pas à aller jusqu'à donner des quotas de contraventions routières aux policiers et aux gendarmes.

Un policier nantais interrogé dans le livre Radar business confesse "nous ne nous mettons pas en zones accidentogènes. Les gens savent que c'est dangereux et ralentissent d'eux-mêmes. Pour aller vite, faire du chiffre et pouvoir passer à autre chose, nous nous installons dans des zones "pièges à con". Des PAC, comme on dit".
"nous sommes là pour faire du chiffre. Nos primes de fin d'année en dépendent".

A Grenoble, un policier : "avant, j'étais un "ange de la route". J'aidais les gens, le leur prêtais secours et si je verbalisais, je ne le faisais qu'en dernier recours. Je pars parce que je ne veux pas être un agent du fisc avec des grilles à remplir".

Ces quotas ne concernent pas seulement la vitesse, mais toutes les infractions. A Pau par exemple, une directive impose aux policiers de sanctionner un nombre précis de non respect d'un stop, d'un feu, ou défaut de ceinture. Et même, de verbaliser exactement 51 personnes pour « refus d'obtempérer ».
Ce n'est pas une blague : il est réellement demandé aux policiers de « provoquer » les conducteurs pour que ceux-ci refusent de coopérer !

Petit à petit, la sécurité routière a été transformée en une politique inique, visant à la rentabilité plutôt qu'au bien-être des citoyens, se comportant de façon odieuse avec les conducteurs, traités massivement de délinquants et d'assassins, et, le pire de tout, utilisant le malheur des familles des victimes de la route pour asseoir une politique de répression qui, on le sait, n'a pas de résultats sur la mortalité routière ! Face à ces dérives intolérables de la répression routière,
la résistance s'organise. 11 mai 2011 : le Ministre de l'Intérieur annonce le retrait des panneaux signalant les radars, et l'interdiction des avertisseurs.

Immédiatement, les associations de conducteurs se mobilisent. La pétition lancée par notre association recueille 120 000 signatures en quelques jours, et nous avons fait partie du collectif qui a appelé à manifester contre ces mesures.

Devant un tel mécontentement, le gouvernement a dû reculer. Car n'oublions pas que, pour les politiques, ce n'est pas seulement une question de rentabilité, mais aussi de popularité.

En s'appropriant les bons résultats de la sécurité routière en France, une tendance qui, on l'a vu, date d'il y a bien plus longtemps que la répression automatisée, les hommes politiques peuvent donner l'impression aux Français qu'ils se soucient de leur sécurité.

C'est bien plus facile que de redresser une justice défaillante qui laisse criminels et voyous dehors, et libère les récidivistes à même pas le quart de leur peine !

Avec le nombre de cambriolages et d'agressions qui explose, et devant le sentiment d'insécurité grandissant des Français, la réponse est toute faite, facile, indémodable : on s'occupe de votre sécurité sur la route. Grâce à notre action, des vies sont sauvées.

Sauf que c'est un mensonge, et que de plus en plus de personnes s'en rendent compte. Ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, je reçois de plus en plus de messages et d'appels de conducteurs qui n'ont jamais eu d'accident et qui sont outrés d'avoir perdu des points et payé une amende pour avoir conduit « normalement ».

Les résultats de notre dernière Enquête sur la Sécurité Routière sont formels : sur les 978 000 personnes interrogées, 82 % disent stop au tout-répressif.

Et croyez-moi, lorsque je vais voir les députés dans leur bureau à l'Assemblée Nationale avec ces chiffres, ils sont tout prêts à écouter nos propositions !

Pour le moment, ils sont une quarantaine de députées, de tous bords politiques, à nous soutenir à l'Assemblée. Pour convaincre les autres, pour leur montrer ce que pensent vraiment les Français de cette politique de répression routière injuste, inefficace et odieuse, notre association a besoin de recueillir l'opinion d'au moins 5 millions de personnes. C'est pour cela que nous avons lancé une grande
Consultation Nationale sur la Sécurité Routière,
à laquelle vous pouvez participer en cliquant ici. Petit à petit, l'opinion publique et politique évolue. D'un quasi-consensus en 2002, on est arrivé à un nombre de résistants qui ne cesse d'augmenter.

De nombreux policiers et gendarmes rejoignent notre association et soutiennent notre combat, car ils estiment que le racket de leurs concitoyens n'est pas la mission première des forces de l'ordre.

Nos actions de mobilisation contre les nouvelles mesures répressives qu'on veut nous infliger recueillent toujours plus de soutiens
Contre l'éthylotest obligatoire : 467 000 signatures
Contre les radars mobiles embarqués : 503 258 signatures
Contre la baisse des limitations de vitesse : 1,5 million de signatures !

Petit à petit, la pression monte autour des politiques.

Les fabricants de radars auront beau faire pression...

Les lobbys qui prônent une philosophie anti-voiture et anti-moto, que ce soit par hygiénisme ou par écologie, pourront toujours réclamer encore plus de répression...

Les hommes politiques ne pourront pas sciemment continuer ce système s'ils voient que la majorité de la population y est opposée, et qu'ils y risquent leur ré-election.

C'est pour cela qu'il est important qu'un maximum de personnes participe à la Consultation Nationale sur la Sécurité Routière. Si nous sommes en mesure de fournir aux hommes politiques des résultats basés sur 5 millions de personnes par exemple, ils nous écouteront !

Le temps de réunir tous ces résultats, notre association va continuer à faire entendre la voix des conducteurs qui veulent un retour à une vraie politique de sécurité routière, basée sur l'amélioration des infrastructures et des équipements, des campagnes de prévention, des contrôles ciblés et mesurés des conduites vraiment dangereuses, et une responsabilisation des conducteurs.

Ce n'est pas en baissant partout les limitations de vitesse quand les radars ne sont plus assez rentables, comme les pouvoirs publics le font sur les périphériques et rocades de toutes les villes par exemple, ou sur de nombreuses autoroutes (A6, A36, A47, A8, A9 et bien d'autres), qu'on va éviter les accidents !

Les membres de la Ligue de Défense des Conducteurs prônent au contraire une conduite responsable, et pas une répression absurde et déshumanisée.

La première de nos missions, c'est l'information.

En diffusant par exemple des vidéos, comme celle-ci, sur internet, pour qu'une majorité de Français connaissent la vérité sur la répression routière.
En envoyant des courriers aussi, à travers toute la France, pour les gens qui sont isolés ou n'ont pas internet. Car tout le monde a le droit de savoir, quand il reçoit sa contravention, ce qui se passe réellement derrière.
En contactant les journalistes pour qu'ils relayent nos informations.
Et en organisant des campagnes de mobilisation à l'échelle nationale, par des pétitions par exemple, lorsque les pouvoirs publics sortent une nouvelle sanction contre les conducteurs. Nous sommes la seule association de conducteurs à avoir pu mobiliser plus d'1,5 million de personnes, et notre force de frappe ce cesse d'augmenter.

Une grande partie de notre travail consiste à aller voir, encore et encore, les parlementaires. Pour essayer de faire déposer une proposition de loi, ou poser une question écrite, ou simplement essayer de leur montrer, chiffres et études à l'appui, à quel point la répression est insensée.

Ces études, nous les voulons les plus sérieuses et scientifiques possible, c'est pourquoi nous faisons régulièrement appel à des experts indépendants, spécialisés dans le monde de la route.
Par exemple, notre dernier colloque au Sénat "Vitesse : stop aux idées reçues" a réuni un mathématicien, un médecin, un avocat, un commissaire de police, un économiste, un équipementier et un ancien pilote automobile. Ils nous ont livré une analyse alternative de la politique anti-vitesse du gouvernement, et ont préconisé de stopper le tout-répressif pour s'occuper des facteurs qui nuisent vraiment à la sécurité, comme le mauvais état des routes - présent dans 40 % des accidents mortels.

C'est d'ailleurs pour dénoncer la dangerosité de certaines infrastructures et obliger les pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités et entretenir le réseau au lieu de mettre de l'argent dans les radars que notre association a lancé Activ'Route, le premier réseau collaboratif de signalement des endroits dangereux.

Pour financer toutes ces actions, nous ne recevons bien sûr aucune subvention publique, ni de quelque autre organisme que ce soit. Cela nous permet de rester totalement indépendants, et c'est vital pour un combat comme le nôtre !

Heureusement, nous pouvons compter sur nos membres pour nous aider à financer tout ce travail.

Ce sont eux qui se sont cotisés pour lancer cette vidéo sur internet par exemple. Et je tiens à les remercier tout particulièrement pour cela.

Car sans la participation de tous, et sans soutien financier, notre combat ne pourrait jamais avancer.

Aussi, si vous le souhaitez, après avoir répondu à la Consultation Nationale sur la Sécurité Routière, vous aurez la possibilité de contribuer vous aussi au financement de toutes nos actions.

Vous accéderez à notre page de don sécurisée, où il vous sera proposé de donner 5 euros, 10 euros, ou 20 euros par mois, ou tout autre don mensuel selon ce qui vous convient le mieux.

En général, les gens choisissent de donner 15 euros par mois, mais c'est un choix qui vous appartient seul.

Si vous n'avez pas la possibilité de contribuer au financement de nos actions dans la durée, vous pouvez aussi faire un don ponctuel, du montant le plus pratique pour vous.

L'important, c'est que chacun participe selon ses moyens.

En nous aidant à faire avancer notre combat contre les excès de la répression routière, vous rejoignez la communauté des conducteurs responsables qui refusent que la sécurité routière soit dévoyée à des fins fiscales ou rentables.

Vous deviendrez automatiquement signataire de notre Charte des Conducteurs Responsables : Art. 1 : J'adapte ma conduite à la densité du trafic, à l'état de la route, aux conditions météorologiques et à ma forme du moment. Art. 2 : Je ne suis pas seul sur la route. Je garde mes distances et vérifie très régulièrement dans mes rétroviseurs que je ne gêne personne ; je me décale largement pour laisser passer ou doubler les deux-roues. Art. 3 : Je ne conduis pas sous l'emprise de substances altérant sensiblement ma vigilance et mes réflexes. Art. 4 : J'entretiens régulièrement mon véhicule pour garantir une sécurité maximale. Mais que vous décidiez de vous impliquer ou non dans le rétablissement d'une sécurité routière juste et qui sauve vraiment des vies, je vous remercie de bien vouloir répondre à la Consultation Nationale sur la Sécurité Routière.

C'est vraiment primordial que nous recueillons l'avis de tous.

Si vous décidez, en plus, de nous aider par votre don à continuer notre travail pour stopper la répression insensée qu'on nous fait subir et œuvrer pour une VRAIE politique de sécurité routière, alors je vous en remercie doublement.

N'oubliez pas : nous ne pouvons compter que sur des citoyens responsables, comme vous, pour agir. CLIQUEZ ICI POUR ACCÉDER A LA CONSULTATION NATIONALE. Bonne route à vous,

Christiane Bayard
Secrétaire Générale
Ligue de Défense des Conducteurs

Résumé du livre :

Sous couvert de sécurité routière, les radars servent à faire les poches des automobilistes. Comme le révèle ce livre truffé d'anecdotes, de portraits et de révélations, deux tiers des cabines automatiques sont placées hors des zones à risques. Et les radars ont des effets aussi imprévus que néfastes, comme la hausse du nombre de conducteurs sans assurance. Pour la seule année 2011, les radars ont rapporté 630 millions d'euros à l'État. Mais ce ne sont pas forcément les pouvoirs publics qui s'approprient la plus grosse part du gâteau. Car le marché du contrôle de vitesse fait vivre beaucoup de monde. De La Poste, qui gère les envois de procès-verbaux, aux vendeurs de voitures sans permis, en passant par les avocats spécialisés et les organisateurs de stages de récupération de points. Sans oublier ceux qui construisent, installent et entretiennent les radars. Des sociétés privées qui se gavent grâce à ce système qui pourrait bientôt s'inviter dans l'habitacle des conducteurs pour contrôler leur taux d'alcoolémie. Au-delà de l'efficacité, du coût et de l'aspect « liberticide » des radars, nous sommes face à une hypocrisie : la vitesse n'est pas la première cause de mortalité sur les routes. Et la route n'est pas la première cause de mortalité en France. Si les pouvoirs publics écoutaient les hommes de terrain, dont certains policiers eux-mêmes, au lieu de privilégier le « tout répressif », ils comprendraient qu'il est possible de traiter les usagers de la route autrement. Et surtout de mener une vraie politique de sécurité routière.

Détails techniques :

Titre : "Radar Business"
Sous-titre : "À qui profitent les radars ?"
Auteur : Denis Boulard
Éditeur : First
Date de parution : 12 Juin 2012
Format ; broché, 190 pages
ISBN-10 : 2754037721
ISBN-13 : 978-2754037723
Prix : 12 € (14,99 $CA)

Une vidéo claire, bien explicative, pour comprendre comment, concernant les politiques de coercition financière de sécurité routière, on trompe, on enfume systématiquement, les citoyens pour mieux les tondre. Lamentable. À voir ! Nota Bene :

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Dans le cas où les liens ci-dessus seraient brisés, vous pouvez les retrouver ici : http://www.blueman.name/Des_Videos_Remarquables.php?NumVideo=8212.

Rencontre avec Denis Boulard
sur son livre "Le business des radars - À qui profitent les radars ?".
Durée : 3:25.
"Le business des radars - À qui profitent les radars ?" :
Denis Boulard est interviewé sur Europe 1.
5 Juin 2012. Durée : 10:16.

Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/stop-radars-abus-amendes.jpg

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