Les Dragons : Mythe ou réalité ?

Les légendes et les récits historiques mentionnant des dragons, ainsi que les diverses représentations artistiques de ces derniers, sont des éléments de crédibilité quant à l'existence des dinosaures en des temps historiques. Plusieurs découvertes scientifiques, en l'occurrence de tissus mous à l'intérieur d'os fossilisés, laissent également penser que les dinosaures et les hommes ont coexisté.

Introduction à la problématique avec Ian Juby

Source : Dungeons and Dinosaurs ! - Ian Juby - 20/12/2014 Traduction : Guilux Liens : Are Dragons Real ? Facts About Dragon - Benjamin Radford Dinosaurs in the Amazon with Vance Nelson - Ian Juby Dinosaurs in ancient Cambodian temple Histoire d'Hérodote Livre II (Euterpe), chap. 75 &76 : 75. "Il y a, dans l'Arabie, assez près de la ville de Buto, un lieu où je me rendis pour m'informer des serpents ailés. Je vis à mon arrivée une quantité prodigieuse d'os et d'épines du dos de ces serpents. Il y en avait des tas épars de tous les côtés, de grands, de moyens et de petits. Le lieu où sont ces os amoncelés se trouve à l'endroit où une gorge resserrée entre des montagnes débouche dans une vaste plaine qui touche à celle de l'Égypte. On dit que ces serpents ailés volent d'Arabie en Égypte dès le commencement du printemps ; mais que les ibis, allant à leur rencontre à l'endroit où ce défilé aboutit à la plaine, les empêchent de passer, et les tuent. Les Arabes assurent que c'est en reconnaissance de ce service que les Égyptiens ont une grande vénération pour l'ibis ; et les Égyptiens conviennent eux-mêmes que c'est la raison pour laquelle ils honorent ces oiseaux." 76. "Il y a deux espèces d'ibis : ceux de la première espèce sont de la grandeur du crex ; leur plumage est extrêmement noir ; ils ont les cuisses comme celles des grues, et la bec recourbé ; ils combattent contre les serpents. (...) Le serpent volant ressemble, pour la figure, aux serpents aquatiques ; ses ailes ne sont point garnies de plumes, elles sont entièrement semblables à celles de la chauve-souris. En voilà assez sur les animaux sacrés." Histoire d'Hérodote - Livre III (Thalie), chap. 107 : 107. "Du côté du midi, l'Arabie est le dernier des pays habités. C'est aussi le seul où l'on trouve l'encens, la myrrhe, la cannelle, le cinnamome, le lédanon. Les Arabes recueillent toutes ces choses avec beaucoup de peine, excepté la myrrhe. Pour récolter l'encens, ils font brûler sous les arbres qui le donnent une gomme appelée styrax, que les Phéniciens apportent aux Grecs. Ils brûlent cette gomme pour écarter une multitude de petits serpents volants, d'espèces différentes, qui gardent ces arbres, et qui ne les quitteraient pas sans la fumée du styrax. Ce sont ces sortes de serpents qui volent par troupes vers l'Égypte." Aristote - Histoire des animaux - Livre I, chap. 7-9 : 7. Parmi les volatiles, les uns ont des plumes, comme l'aigle et l'épervier ; d'autres ont des membranes, comme l'abeille et le hanneton ; d'autres ont des ailes semblables à du cuir, comme le renard-volant et la chauve-souris. 8. Tous les volatiles qui ont du sang ont des ailes de plume ; les volatiles à ailes de cuir ont aussi du sang. Tous ceux qui n'ont pas de sang ont, comme les insectes, des ailes de duvet. 9. [10] Les volatiles à ailes de plume et à ailes de cuir, ont deux pieds ou n'ont pas de pieds ; et l'on affirme qu'en Éthiopie on trouve des serpents qui sont organisés de même. Les volatiles qui ont des ailes à plume s'appellent des oiseaux ; les deux autres espèces de volatiles n'ont pas reçu un nom spécial et unique, qui les comprendrait toutes les deux. Serpentum, et draconum historiae - Ulisse Aldrovandi (page 402-404) Dinosaurs from Anglo-Saxon and other Records (note 8) À la recherche du Mokélé-Mbembé - Michel Ballot - RTL Scientists study rare dinosaur skin fossil at CLS

Interview de Mark Armitage au sujet de tissus mous osseux retrouvés dans les fossiles de dinosaures

Source : Interview with Mark Armitage - Ian Juby - 01/03/2014 Traduction : Guilux Liens : Soft-Tissue Vessels and Cellular Preservation in Tyrannosaurus rex - Science Mag Le fer, conservateur intemporel pour tissus mous de dinosaures - Futura Sciences Molecular analyses of dinosaur osteocytes support the presence of endogenous molecules - Mary Higby Schweitzer Soft sheets of fibrillar bone from a fossil of the supraorbital horn of the dinosaur Triceratops horridus - Mark Armitage & Kevin Lee Anderson Dr Mark H Armitage Responds To Dr Hugh Ross on Soft Tissue in Dinosaur Bones Le fer peut-il préserver les protéines fossiles pendant des éons ? Brian Thomas - 23/06/2015 Des articles de journaux autour du monde parlent de structures semblables à des globules rouges et à du collagène trouvées dans des ossements de dinosaures âgés de 75 millions d'années conservés au British Museum. Ces informations coïncident avec la sortie du film Jurassic World, dans lequel des scientifiques fictifs ressuscitent des dinosaures en utilisant l'ADN de dinosaure que des "chélateurs du fer" ont en quelque sorte conservés pendant des millions d'années.(1) Bien que le film soit une fiction, il se réfère à une véritable étude portant sur du sang et des os. Cependant, un examen plus attentif de la chimie montre que l'histoire du fer-comme-conservateur pourrait être tout aussi fictive que Jurassic World. L'équipe de recherche de l'Université College de Londres a publié ses nouvelles découvertes dans la revue Nature Communications. Les scientifiques ont recueilli des os et des fragments d'os provenant de l'Alberta puis les ont déposé dans des tiroirs il y a des décennies. De nouvelles techniques révèlent maintenant des protéines inattendues et des caractéristiques analogues à celles de cellules. Des filaments microscopiques espacés d'environ 67nm révélèrent la présence de collagène osseux.(2) Dans les créatures vivantes, les cellules qui construisent les os déposent ces fibres protéiques en rangées pour donner à l'os son équilibre optimal entre rigidité et flexibilité.(3) L'équipe a également démontré la présence de structures arrondies ressemblant à de petits globules rouges séchés, à l'intérieur de deux fossiles parmi les huit qu'ils ont analysés. La spectrométrie de masse a révélé des éléments biochimiques originaux et des acides aminés dans ces structures semblables à des cellules. Quel est exactement l'enjeu de cette découverte ? Les auteurs de cette étude publiée dans Nature Communications ont écrit : "En particulier, il est admis depuis longtemps que les molécules de protéines se dégradent au cours de périodes de temps relativement courtes et ne peuvent pas se conserver pendant plus de 4 millions d'années."(2) Pour rendre l'histoire plus crédible, une explication scientifiquement raisonnable était nécessaire pour expliquer comment les tissus auraient pu être préserver des dizaines de millions d'années. Une explication proposant le fer-comme-conservateur semblait convenir. Dans une vidéo promotionnelle de Jurassic World, un scientifique fictif déclare : "Avec la découverte récente que les tissus mous conservés par des chélateurs du fer peuvent produire des mines d'or d'ADN, nous pouvons assembler les pièces du puzzle beaucoup plus rapidement qu'auparavant." (1) Cependant, cette "découverte récente" n'a jamais réellement permis de produire des mines d'or ou même des morceaux d'ADN. Au lieu de cela, elle a montré comment la purée de sang purifié peut empêcher les vaisseaux sanguins des oiseaux de pourrir pendant deux ans à température ambiante - pas vraiment le genre d'expérience scientifiquement rigoureuse nécessaire pour montrer comment les protéines de collagène peuvent se conserver des millions d'années dans un environnement extérieur. Dans le rapport de 2013, publié dans les Proceedings of the Royal Society B, les chercheurs ont émis l'hypothèse qu'une certaine classe de réactions chimiques impliquant des protéines de fer et de l'hydroxyle facilitait des réactions pouvant avoir conservé des protéines pendant des millions de années.(4) Les auteurs de l'étude des Proceedings ont écrit : "L'hypothèse comme quoi le fer contribue à la préservation au fil du temps, peut-être à la fois par fixation induite par des radicaux libres et l'activité antimicrobienne, est soutenue par les données présentées."(4) Il est probable que le fer dans leur purée de sang a repoussé des germes qui auraient dévorés les tissus mous de l'os d'oiseau, mais au moins cinq observations réfutent sérieusement "l'hypothèse comme quoi le fer contribue à la préservation dans le temps." Tout d'abord, qu'est-ce qui pourrait apporter le fer et les hydroxyles aux tissus osseux si ce n'est de l'eau en mouvement ? Une des premières leçons en biochimie stipule que l'eau brise et sépare les protéines, dégradant les tissus soi-disant préservés par le fer selon eux.(5) Voici une seconde observation que les tenants de l'hypothèse de la conservation par le fer et l'hydroxyle semblent ignorer également. La méthionine d'acides aminés est particulièrement sensible à un puissant agent oxydant comme l'hydroxyle, qui oxyderait rapidement la méthionine en sulfoxyde de méthionine. Les résultats de l'étude de Nature Communications ont révélé de la méthionine non oxydée dans une partie de leurs spécimens de dinosaure d'Alberta.(5) Ceux qui veulent leur gâteau hydroxyle devront aussi le manger. Ils n'ont pas expliqué comment le fer et un groupe hydroxyle ont réagi de manière sélective avec des protéines de manière à les préserver, ni pourquoi ils ne réagiraient pas avec la méthionine de la manière la plus naturelle connue. Troisièmement, l'expérimentateur a détruit les globules rouges pour libérer le fer piégé à l'intérieur et a ensuite baigné les tissus osseux d'oiseaux dans la soupe purifiée et concentrée. Mais ces nouveaux résultats de Nature Communications montrent clairement des formes de globules encore intactes. Comment le fer pourrait-il préserver les tissus osseux s'il ne s'est jamais échappé des globules rouges en premier lieu ? De plus, comment donc ce soi-disant processus naturel du Jurassique aurait reproduit le mélange, le filtrage, le dosage et les procédures élaborées en laboratoire ? Ces procédés de laboratoire ne correspondent vraiment pas aux milieux naturels. Même en admettant que le fer et les hydroxyles aient atteint les tissus osseux, ils auraient détruit massivement les tissus et ne les auraient pas conservés ! D'innombrables expériences montrent que ces oxydants puissants détruisent chimiquement les protéines et les tissus. Dans un rapport de 2007 décrivant ce type de réaction, le biochimiste Josef Prousek de l'Université slovaque de technologie a écrit : "En raison de sa forte réactivité avec des biomolécules, le radical hydroxyle est capable de faire plus de dégâts aux systèmes biologiques que toutes les autres espèces organiques réactives."(6) Comment le fer et l'hydroxyle sont-ils censés préserver les tissus si en fait ils les endommagent ? Une cinquième et dernière observation, les résultats de Nature Communications n'ont pas montré de sang ou de résidus de fer sur leurs fibres de collagène osseux. En fait la plupart des publications de ces 5 dernières années portant sur des tissus mous extraits de fossiles ne montrent ni sang, ni preuves que le sang ou le fer ait jamais été présent. Bien sûr, il serait difficile pour le fer et les hydroxyles d'aider à préserver un fossile de dinosaure de l'Alberta s'ils n'ont jamais été en contact avec ses tissus. Ces observations laissent l'hypothèse du fer et de l'hydroxyle reposer dans la poussière du Jurassique. Les scientifiques pourraient ne jamais vraiment ressusciter les dinosaures, peut-être est-il temps de ressusciter l'ancienne idée biblique, que les dinosaures et les autres créatures ont été ensevelis il y a seulement quelques milliers d'années. C'est la façon la plus scientifiquement admissible d'expliquer la présence de tant de produits biochimiques originaux dans les dinosaures et autres fossiles, y compris ceux qui reposent dans les tiroirs de musées depuis environ une centaine années.(7) Références :

  1. InGen Technologies : Tomorrow, Today. YouTube. Posté sur youtube.com le 14 mai, 2015, consulté le 1er juin, 2015.
  2. Bertazzo, S. et al. 2015. Fibres and cellular structures preserved in 75-million-year-old dinosaur specimens. Nature Communications. 6 : 7352.
  3. Thomas, B. 2013. Optimization in Creation. Acts & Facts. 42 (11) : 18.
  4. Schweitzer, M. H. et al. 2013. A role for iron and oxygen chemistry in preserving soft tissues, cells and molecules from deep time. Proceedings of the Royal Society B. 281 (1775).
  5. DeMassa, J.M., and E. Boudreaux. 2015. Dinosaur Peptide Preservation and Degradation. Creation Research Society Quarterly. 51 (4) : 268-285.
  6. Prousek J. 2007. Fenton chemistry in biology and in medicine. Pure & Applied Chemistry. 79 (12) : 2325–2338. Cité dans DeMassa and Boudreaux, ref. 5.
  7. Thomas, B. 2014. Original-Tissue Fossils : Creation's Silent Advocates. Acts & Facts. 43 (8) : 5-8.

Traduction : Fabbect
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/owen.jpg

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