Apprêtez-vous à vous délecter, six minutes durant, de la prose filandreuse d'un [D]Jack Lang qui, bredouillant et cafouillant, nous expliquait en 2008 :1) que rien n'est plus précieux pour l'historien que la liberté de recherche et d'expression ; 2) que, cependant, il convient d'enfreindre cette liberté au profit de « la Shoah » ou « génocide des juifs » et dûment châtier la négation de « la Shoah » (en usant de la loi Gayssot) ; 3) que, pour autant, il ne saurait être question un seul instant de traiter les autres génocides avec les mêmes égards ou en leur accordant la protection de la loi.Par exemple, il devrait être permis de contester ou de nier le « génocide » (avec des guillemets !!!) des Arméniens en toute liberté et sans encourir les foudres de la loi. [D]Jack Lang est tout retourné à l'idée – abomination de la désolation – que certains esprits égarés pourraient ainsi, mêlant le sacré au profane, aller nous faire croire que le génocide des Arméniens doit être traité avec les mêmes égards que le génocide des juifs.Ayons ici une pensée pour Pierre Nora qui, en 2008, après René Rémond, avait lancé « Liberté pour l'histoire ». Son succès avait été fulgurant. Une foule de naïfs l'avait pris au mot.Puis, soudain, le bon apôtre avait annoncé urbi et orbi que, comme de bien entendu, il convenait de ne porter aucune atteinte à l'incomparable loi Gayssot.Voyez http://robertfaurisson.blogspot.fr/2008/10/pierre-nora-jette-le-masque.html.29 septembre 2015
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