Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC et BFMTV ce mercredi 19 avril 2017, Marine Le Pen s’est franchement déclarée contre la suppression de la loi Gayssot, c’est-à-dire pour le maintien de cette loi. « Non, non », a-t-elle répondu au journaliste qui lui demandait si elle revenait sur sa condamnation du révisionnisme. Elle a ajouté (à partir de 36'15") :Quand on me traite de révisionniste, de négationniste, permettez-moi de vous dire que, non seulement ça me touche, ça me blesse. Je trouve ça honteux, voilà, honteux.Portant le nom d’un sénateur communiste, Jean-Claude Gayssot, et parfois appelée « loi Fabius-Gayssot » ou « loi Faurisson », cette loi date du 13 juillet 1990. Elle réprime la contestation de l’existence d’un ou plusieurs « crimes contre l’humanité » tels que définis et punis en 1945-1946 par le « Tribunal militaire international » de Nuremberg. Marine Le Pen nous révèle donc enfin clairement qu’elle est en faveur d’une loi qui prévoit contre les révisionnistes, prison, amendes et autres peines encore.A moins d'une erreur de ma part, Jean-Marie Le Pen n'a pas encore expliqué pourquoi, hostile en principe à la loi Gayssot, il s'est, dans la pratique, abstenu de manifester sa réprobation des poursuites ou des initiatives récemment engagées contre un certain nombre de révisionnistes jusqu'au sein du Front national. Seul Bruno Gollnisch a fait entendre sa protestation dans les cas de Vincent Reynouard, d'Alain Soral, de Benoît Loeuillet et dans mon propre cas.Voyez, à la date du 18 mars 2017, Marine Le Pen entre en campagne contre le révisionnisme historique. Que va décider Jean-Marie Le Pen ?19 avril 2017
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