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Alors que la France pleure encore les morts de l’attentat de Nice et que la colère populaire se dirige légitimement sur la politique intérieure (prolongement de l’état d’urgence) comme extérieure (renforcement des bombardements en Syrie) inepte de notre gouvernement, une affaire est née dans l’affaire.
Les médias s’accordent pour l’instant à ne parler que d’une simple « polémique ». L’opposition politique au gouvernement, elle, n’hésite pas à évoquer une « affaire d’État ». Qu’en est-il vraiment ?
Retour sur une semaine de rebondissements pour faire la part des choses et prendre un peu de hauteur.
Acte 1 : aux sources de la polémique
Scène 1 : l’article de Libération
Passée relativement inaperçue, l’affaire qui a éclaté ce week-end au grand jour a en fait débutée le 20 juillet. Dans un article intitulé : « Sécurité à Nice, 370 mètres de questions » Libération accusait. Les quatre journalistes à l’origine de l’enquête pointaient du doigt le dispositif policier le soir du drame. Plus précisément, ils y dénonçaient le mensonge de la présence de la police nationale à l’entrée de la promenade :
Extrait de l’article « Sécurité à Nice. 370 mètres de questions »
L’article accusait en particulier un communiqué (1) diffusé le 16 juillet par la préfecture des Alpes-Maritimes. Ce communiqué précisait (selon l’article de Libération) :
« La mission périmétrique était confiée pour les points les plus sensibles à des équipages de la police nationale, renforcés d’équipages de la police municipale. C’était le cas notamment du point d’entrée du camion, avec une interdiction d’accès matérialisée par le positionnement de véhicules bloquant l’accès à la chaussée. Le camion a forcé le passage en montant sur le trottoir. »
Allégations que l’on sait aujourd’hui être effectivement fausses, donc mensongères. Aucun policier national ne se trouvait sur le barrage de l’entrée de la zone piétonnière. Aucun véhicule de police non plus. L’accusation était donc grave. Non seulement il n’y avait pas de police nationale pour protéger l’entrée de la promenade des Anglais, mais en plus il y a eu volonté de faire croire le contraire.
Scène 2 : la réponse du ministère de l’Intérieur
Le ministère de l’Intérieur a jugé nécessaire de répondre à cet article par un communiqué officiel. Signé de Bernard Cazeneuve, ce document a été publié dès le 21 juillet, à une heure du matin. On pouvait y lire, à l’encontre du travail des journalistes de Libération :
« Ces méthodes interrogent la déontologie des journalistes qui ont signé ces articles. Ces procédés, qui empruntent aux ressorts du complotisme, sont graves, car ils laissent penser que le Préfet des Alpes-Maritimes, le Ministre de l’Intérieur et le Premier Ministre auraient cherché à travestir la vérité là où ils se sont résolument engagés dans une démarche de totale transparence, dans le respect dû aux victimes et dans la responsabilité qui est la leur devant la Nation meurtrie. »
Il s’en est fallu de peu que le communiqué n’évoque les relents nauséabonds de l’article incriminé et les heures les plus sombres de notre histoire… En tout cas « le » mot était lâché : « complotisme ». Preuve s’il en est que le ministère s’est senti obligé de mettre en œuvre l’artillerie lourde.
Un peu plus loin, on pouvait lire :
« À quelque 400 mètres de distance de la Prom’Party elle-même (Gambetta), un premier point de déviation de la circulation et de contrôle visuel. La Police municipale avait comme prévu relevé la Police nationale sur ce barrage mentionné par le journal à 21 h. Ce premier barrage a été franchi par le camion du terroriste en passant par le trottoir. »
En d’autres termes, le ministère de l’Intérieur y contredisait le communiqué initial (2) de la préfecture des Alpes-Maritimes et assumait pleinement, par là-même, l’absence de policiers nationaux. Soit…
Libération 1, Cazeneuve 0…
Scène 3 : la réponse de Libération
Appréciant manifestement fort peu ces accusations en « complotisme » les journalistes de Libération ont apparemment été piqués à vif. Ils se sont fendus à leur tour d’une réponse écrite. Les journalistes y actaient que, loin de s’opposer à leur thèse (l’absence de police nationale) Bernard Cazeneuve la confirmait. Mais non content d’en rester là, l’article renchérissait et accusait à son tour directement le Ministre de l’Intérieur de mensonge. Il s’appuyait pour cela sur l’allocution de Bernard Cazeneuve le 16 juillet à l’Elysée, selon laquelle :
« Des véhicules de police rendaient impossible le franchissement de la promenade des Anglais. C’est par les trottoirs et de façon très violente que ce camion a réussi à pénétrer »
Cette allégation du ministre de l’Intérieure était fausse ! Le ministère préférera cette fois ne pas répondre, peut-être pour éviter de s’enfoncer davantage.
Libération 2, Cazeneuve 0…
Acte 2 : la demande de suppression des vidéos
L’affaire aurait presque pu en rester là si un nouvel élément n’était venu alimenter jeudi la polémique. Émanant de la SDAT (Sous-direction anti-terroriste) de Levallois-Perret, une « réquisition judiciaire urgente » intimant l’ordre au CSU (Centre de Supervision Urbain) de Nice d’effacer l’intégralité des vidéos de la « prom » en sa possession venait de fuiter.
Cette information a pour la première fois été évoquée dans un article du Figaro.
Réquisition judiciaire de la SDAT au CSU (cliquer pour agrandir)
Argument 1 : éviter les fuites de vidéos
On apprend dans l’article du Figaro que la demande de destruction « a été faite dans ce cas précis pour éviter la diffusion non contrôlée et non maîtrisée de ces images ». Cet argument semble fallacieux à au moins deux titres. Tout d’abord car aucune vidéo de surveillance de centres de police n’a jamais fuité en France en matière de terrorisme. Ensuite parce que de très nombreuses vidéos prises par des témoins du drame ont, elles, été massivement diffusées sur internet, la nuit même de l’attentat.
Argument 2 : tout est déjà sauvegardé
Plus étonnant encore, l’article précise que « sur les 1000 caméras installées à Nice, 140 présentaient des éléments d’enquête intéressants » et que « La police judiciaire a récupéré 100 % des vidéos de ces dernières ». Il paraît fort peu probable, en à peine trois jours ouvrés, d’avoir pu analyser avec assez de minutie le contenu de plus de 1000 caméras pour avoir identifié avec certitude les 140 qui présentaient un intérêt. Il n’est pas raisonnable dans ces conditions de détruire les vidéos alors même que « la SDAT a envoyé des serveurs afin de récupérer les 30 000 heures de vidéosurveillance liées aux événements » et que « l’opération de sauvegarde va s’étendre encore sur plusieurs jours ».
Actes 3 : les révélations de Sandra Bertin
Mais l’affaire a pris un tournant encore plus médiatique ce samedi avec la publication par le JDD d’un entretien de Sandra Bertin, la responsable du CSU (Centre de Supervision Urbain) de Nice.
Scène 1 : Le rapport de Sandra Bertin
Présente au CSU le soir du drame, c’est elle qui a rédigé le rapport envoyé le lendemain à la mairie de Nice. Il s’agissait de faire état de ce que les équipes du CSU avaient pu observer sur les caméras du centre. Ce rapport, que le journal Marianne a pu se procurer, a été retranscrit dans un article (disponible ici (2)). En voici un court extrait :
« Précisons en outre, que par l’intermédiaire d’un revisionnage, et au travers de la caméra N°60 PDA-FABRON, visualisons à vingt-deux heures trente-deux et trente-trois secondes que le poids lourd arrive sur la promenade des Anglais par la bretelle d’accès FABRON (…). Précisons que lors de la montée sur le trottoir, celle-ci s’effectue en dehors du périmètre fermé des festivités et qu’il n’y a alors aucune présence policière. »
Cet extrait confirme deux éléments importants :
- la mention de la caméra N°60 PDA-FABRON dont la SDAT a expréssement demandé la suppression des images
- la mention selon laquelle aucun policier n’a été vu sur place quand le camion est entré sur la promenade
Scène 2 : Interview par le JDD
Interviewée donc, par le JDD, Sandra Bertin déclare :
« J’ai alors eu affaire à une personne pressée qui m’a demandé un compte-rendu signalant les points de présence de la police municipale, les barrières, et de bien préciser que l’on voyait aussi la police nationale sur deux points dans le dispositif de sécurité. »
Il ne s’agit par contre à ce stade que de sa parole (appuyée peut-être d’éventuels témoins de la scène). Cet interview a fait l’effet d’une bombe, mais en l’état, sans preuve écrite, et sans le nom des protagonistes, cela avait tout pour faire pschitt.
Scène 3 : La plainte du ministère de l’Intérieur
Pourtant, là encore la réaction de Bernard Cazeneuve ne s’est pas fait attendre. La communication gouvernementale a aussitôt été assurée par Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’intérieur. Celui-ci a pu ainsi relayer la décision de notre « petit notaire de province » de porter plainte contre Sandra Bertin. Décision qui tient avant tout de l’effet de manche. En effet, une telle plainte a fort peu de chances d’aboutir, et si c’était le cas, cela ne serait que dans deux à quatre ans.
Scène 4 : l’identité de l’interlocuteur
Sandra Bertin a fait part ce lundi de l’identité de son interlocutrice. Cette identité n’a pas été révélée à la presse mais Marianne dit avoir identifié la n°3 de l’état-major de la DCSP (Direction Centrale de la Sécurité Publique). La DCSP est l’une des principales directions de la DGPN (Direction Générale de la Police Nationale), qui compte au total :
- la direction centrale de la Police judiciaire (la fameuse PJ)
- la direction centrale de la Sécurité publique (DCSP dont il est question ici)
- la direction centrale de la Police aux frontières (la PAF)
- la direction centrale des Compagnies républicaines de sécurité (les CRS)
- la direction de la Coopération internationale
- la direction des ressources et des compétences de la Police nationale (les RH)
La proximité (tant hiérarchique que géographique) de l’interlocuteur avec Jean-Marc Falcone (directeur de la DGPN), venu dimanche au secours du ministre, confirme en tout cas le haut niveau d’implication du ministère de l’intérieur.
Acte 4 : La guerre médiatique
La contre-attaque médiatique n’a pas tardé, et s’abat à présent sur la responsable du CSU. Nous avons listé ci-dessous les accusations à présent proférées à l’encontre de Sandra Bertin afin d’en faire l’analyse.
Argument 1 : Sandra Bertin, proche de Christian Estrosi
Les journalistes de tout poil se sont aussitôt abattus sur les comptes Facebook et Twitter (supprimés depuis) de Sandra Bertin pour se transformer en psychanalystes de pochette surprise. Son nom de jeune fille jeté en pâture. Le moindre de ses posts analysé comme un engagement politique…
Étonnamment, la seule publication que l’on puisse vraiment lier à l’affaire n’a elle pas été relevée. Sandra Bertin avait annoncé le 18 juin dernier avoir signé une pétition intitulée : « Stop au laxisme de l’État face à la radicalisation » et lancée par l’ancien maire de Nice, Christian Estrosi.
Nota : le nom et l’image du compte ont été masqués pour protéger la vie privée de Sandra Bertin même si elle-même diffuse librement ces informations en public sur Facebook.
Oui, Sandra Bertin a publié avoir signé une pétition lancée par Christian Estrosi… Probablement est-elle proche de ses idées (idées que nous ne partageons pas, mais qui sont très partagées à Nice)… Peut-être même est-elle effectivement proche de l’ancien maire de Nice (ce qui n’est en aucun cas un fait établi)… Aucun de ces éléments ne saurait dédouaner la responsabilité du ministère de l’Intérieur si les faits étaient avérés. L’argument est donc parfaitement fallacieux.
Argument 2 : l’interlocuteur n’est pas au cabinet de Cazeneuve
Cet argument est vrai, certes. L’interlocuteur (en l’occurrence, l’interlocutrice) n’est pas au cabinet de Cazeneuve. Sauf que Sandra Bertin n’a jamais prétendu qu’elle l’ait été. Et pour cause, elle n’avait aucun moyen de le savoir. Elle a bien au contraire expliqué dans sa conférence de presse du 24 juillet : « cette personne m’a confirmé être du cabinet du ministère de l’Intérieur ». Si cette personne s’est présentée comme faisant parti du cabinet de Bernard Cazeneuve, alors cela constitue bien au contraire un mensonge de plus dans cette affaire.
Argument 3 : une version modifiable pour les copier-coller
Cet argument est pour le moins bancale. Il est en effet parfaitement possible de faire un copier-coller depuis un document PDF non modifiable. Demander expressément un document modifiable est un élément qui avait tout lieu de déclencher la suspicion.
Argument 4 : une pression légitime vu l’urgence
Dernier argument régulièrement présenté, il ne s’agit que d’un simple enfumage. En effet, si Sandra Bertin a déclaré avoir subi une forte pression, cela ne constitue pas le cœur de l’affaire. Aussi désagréable que puisse être une pression, cette pression ne devient problématique que lorsqu’on est pressé de déclarer avoir vu quelque chose que l’on n’a pas vu. Et c’est cela, et uniquement cela, qu’a dénoncé la responsable du CSU. Ce que les médias semblent avoir complètement oublié.
Ce que révèle cette affaire…
Une guerre des polices
Au-delà d’une simple opposition politique droite / gauche, ce à quoi nous assistons est ici une véritable « guerre des polices ». Non pas au sens où chacun voudrait tirer la couverture à soi, mais au sens où, devant le constat de son incapacité à protéger les citoyens, chacun fait tout pour masquer son indigence de moyens et d’action, et faire porter le chapeau à l’autre.
La police municipale n’est en effet pas complètement irréprochable non plus dans ce drame. Ainsi, comme le révèle la conférence de presse du 18 juillet (à 6 min 20) du procurreur François Molins, le camion est passé le 13 juillet vers 22 h sur la promenade des Anglais. Celle-ci lui était interdite à cette date, mais il n’y a été ni arrêté, ni même repéré.
Autre élément lourd de sens, Sandra Bertin était signataire, en date du 19 juillet 2016, d’une lettre ouverte à Manuel Valls. Il s’agissait pour la jeune femme et ses collègues de dénoncer le manque de considération pour leur travail :
« Nous déplorons qu’une fois encore, une fois de trop, au cours de la conférence de presse que le ministre de l’intérieur et le ministre de la défense ont tenu le 16 juillet 2016 à 19 heures, la police municipale n’ait pas été citée alors que le soir de la fête nationale, comme lors de toutes manifestations de ce type, elle était en première ligne sous l’autorité de la Préfecture. »
Si l’on peut comprendre la peine de ce manque de considération, cette requête semble malgré tout déplacée au vu du drame vécu à Nice. Par ailleurs, si l’on peut imaginer qu’un dispositif mieux adapté aurait pu arrêter le camion, le tout sécuritaire ne sera jamais la solution.
Une affaire dans l’affaire
Dès lors, on peut aussi voir dans cet emballement médiatique (4) une tentative d’enfumage de l’opinion publique. Comment en effet ne pas y voir la fameuse citation de Charles Pasqua selon laquelle :
« Quand on est emmerdé par une affaire, il faut susciter une affaire dans l’affaire et si nécessaire une autre affaire dans l’affaire de l’affaire, jusqu’à ce que personne n’y comprenne plus rien. »
Ainsi, notre gouvernement, incapable de gérer une situation à laquelle il n’a aucune réponse, est-il sûrement bien satisfait de voir les yeux se porter sur cette petite polémique en vérité tout à fait secondaire.
Les accusations en complotisme
Plus anecdotique, mais aussi révélateur : les accusations en complotisme du gouvernement à l’attention des journalistes de Libération montrent combien ce terme est aujourd’hui devenu le nouveau point Godwin. Avec le gros intérêt d’être beaucoup plus facile d’usage, en cela qu’il peut s’employer à toutes les sauces… Jusqu’à ce que bien sûr, comme pour le point Godwin original, il perde sa force pour avoir été trop utilisé.
Un traitement inique des faits
Enfin, une fois de plus cette affaire s’illustre par son traitement médiatique, tout en neutralité. Ainsi, si nos médias ont été très prompts à déballer la vie de Sandra Bertin, ils se sont faits plus discrets sur les précédents gênants du ministre de l’intérieur.
On peut tout d’abord citer son soutien à Jérôme Cahuzac en 2012. À une époque où un minimum de bon sens populaire laissait planer la suspicion sur la défense du ministre délégué au Budget, il n’avait pas hésité à déclarer n’avoir « aucun doute sur son intégrité » (comme le relatait 20 minutes). Cela relevait au mieux d’une erreur coupable et au pire d’une tentative de manipulation de l’opinion publique.
Plus récemment, une équipe de l’émission « Pièces à Conviction » avait dévoilé un enregistrement de Bernard Cazeneuve. Parlant à ses « troupes » dans le cadre d’un exercice d’attentat au sein d’une fan zone, peu avant l’Euro, on l’entend dire : « Je vous en prie, quand vous exposerez le protocole à la presse, expliquez bien que ce n’est pas une ceinture d’explosif ». Puis plus tard : « La presse a pour caractéristique de faire de la mayonnaise avec des œufs durs ».
À chacun à présent de se faire son avis, jusqu’à ce que de nouveaux éléments viennent éclairer cette affaire. Mais à l’heure où je finis cet article, un nouvel attentat a déjà eu lieu en France, qui va vite faire oublier tout cela… Encore beaucoup de bruit pour rien…
Nico Las (TDH)
Notes
(1) : Une recherche sur le site de la préfecture des Alpes-Maritimes ne nous a pas permis de retrouver ce communiqué. Il est possible qu’il ait été supprimé.
(2) : Si le communiqué du 16 juillet semble introuvable, celui-ci a été remplacé par un autre communiqué. En date du 21 juillet, il vient lui en tout point appuyer le communiqué ministériel. On peut y lire :
« Le point de contrôle par la Police nationale de l’entrée dans le dispositif de la Prom’party se situait bien au niveau de la rue Meyerbeer. Pas ailleurs. Ce point Meyerbeer avait été convenu avec la Ville et était tenu par 6 fonctionnaires de la Police nationale. En amont, au point de Gambetta, il s’agissait d’un point de déviation de la circulation et de contrôle visuel. Tenu dans un premier temps par la Police nationale, il l’a été ensuite, à partir de 21 heures, par la police municipale. Ce point de contrôle Gambetta a été franchi par le camion en empruntant le trottoir, comme nous l’avons dit constamment. »
(3) : Il s’agit ici d’une capture d’écran de l’article. Curieusement l’article d’origine a été dépublié sans explication ce lundi matin (voir ici).
(4) : emballement qui devrait se calmer avec l’annonce, aujourd’hui, du nouveau drame de Saint-Etienne du Rouvray.
(1838)
Cet article Nice… Vers une affaire d’État ? Ou pas… est apparu en premier sur Cercle des Volontaires.