Source : Robert Parry, Consortium News, 28-06-2017
On a beaucoup comparé le Russie-gate aux scandales plus anciens du Watergate et de l’Iran-Contra, mais les ressemblances sont au mieux superficielles, explique Robert Parry.
Le Russie-gate, cette enquête tentaculaire sur l’implication de la Russie dans l’élection américaine de l’an dernier, est souvent comparé aux deux grands scandales politiques de la seconde moitié du XXe siècle, le Watergate et l’Iran-Contra. Parfois, on entend même dire que le Russie-gate « est plus gros que le Watergate ».
Le téléphone sur écoute du bureau de Spencer Oliver, un responsable du Parti démocrate, dans le bâtiment du Watergate. Le micro, installé sur le téléphone lors d’une effraction en mai 1972, fut le seul qui eut jamais fonctionné. Une seconde effraction le 17 juin 1972 aboutit à l’interpellation des cambrioleurs envoyés au Watergate par Richard Nixon.
Pourtant, ce qui est peut-être plus frappant au sujet de ces deux scandales du XXe siècle est à quel point les officiels de Washington semblent ne pas les comprendre, et à quel point ces précédentes affaires, au lieu de leur ressembler, contrastent avec les événements qui se déroulent aujourd’hui.Lire la suite
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