"Au mercato du parlement européen, l'Allemagne rafle encore la mise" Source Marianne : le 15/07/2019 Cette pensée du philosophe néerlandais Luuk Van Middelaar, fin connaisseur des arcanes de l'Union européenne, mérite réflexion : « Si un jour l'État français disparaissait au sein d'un État européen, les Français n'existeraient plus en tant que tels ; leur identité collective s'évaporerait. Il en va tout autrement pour les Allemands. L'idée d'un État européen ne leur fait pas peur (...), vivant eux-mêmes au sein d'une "République fédérale" constituée de plusieurs niveaux, il leur est assez facile d'ajouter une couche européenne », écrivait-il dans la revue Le Débat en 2015 De fait, la « couche européenne » est largement investie par Berlin. Certes, le choix de placer la Française Christine Lagarde à la tête de la Banque centrale européenne cet automne constitue une victoire pour Emmanuel Macron, et il est heureux que le très orthodoxe banquier central allemand, Jens Weidmann, se soit finalement vu refuser le poste. Reste que l'Allemagne obtient en échange la présidence de la Commission européenne en la personne d'Ursula Von Der Leyen, si toutefois celle-ci parvient à obtenir le vote des Eurodéputés en sa faveur ce mardi 16 juillet.
L'Allemagne déjà prééminente hors Parlement
Si c'est le cas, c'est un poste à responsabilité supplémentaire qui tombera dans l'escarcelle de la République fédérale, dont la prééminence au sein des institutions communautaires est connue. Les compatriotes d'Angela Merkel se partageaient déjà de nombreuses présidences, indépendantes du Parlement : La suite Chaine agenceinfolibre 2015 Nigel Farage !
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