Le chauffeur a-t-il été capturé vivant ou y avait-il deuxième homme ?
Le 15 juillet, vers midi, une vidéo inédite de la soirée a été mise en ligne par le compte Youtube -via Twitter- de "Morsmal", dénonimation d'un groupe éducatif norvégien qui se présente comme une "ONG en relation officielle avec l'UNESCO". La scène se passe dans les minutes qui ont suivi les derniers coups de feu échangés -a priori- entre les policiers et le conducteur. À la 18ème seconde, un homme -allongé aux côtés d'un autre individu- semble curieusement maintenu au sol et frappé par les policiers qui l'entourent. Vers la 45ème seconde, il est saisi et emmené à distance du camion.
En France, tout ce qui s'interroge sur la version officielle des événements fournie par le Pouvoir est immédiatement classé « complotiste » ou « conspirationniste », ce qui doit avoir pour effet de mettre un couvercle sur les questions soulevées. Que ce soit vis-à-vis de l'attentat de Nice ou de celui du Bataclan, les médias du système conspuent depuis quelques heures tous ceux qui s'interrogent sur tel ou tel fait troublant. À l'inverse, quelques médias étrangers relèvent les bizarreries. Dernier en date, le Daily Express fournit des éléments dont les médias français ne parlent pas. De sérieuses questions se posent sur la capacité de la police française à se prémunir contre le terrorisme après qu'un barrage routier ait été retiré juste avant qu'un terroriste ne percute un camion dans une mer de gens sans méfiance à Nice. Des témoins oculaires disent que les autorités françaises ont retiré des fourgons de police bloquant la Promenade des Anglais quelques heures avant qu'un camion de 19 tonnes ne tue au moins 84 morts et n'en blesse grièvement d'innombrables autres. Des témoins oculaires affirment que quatre véhicules de police avaient déjà barricadé la route pour protéger une parade militaire, mais qu'ils ont disparu avant que l'attaque ait commencé. Seulement 45 officiers [nationaux, NDLR] étaient en service pendant les célébrations de la Journée de la Bastille, à laquelle ont assisté plus de 30.000 personnes. Ceci en dépit des inquiétudes quand au fait que Nice était une cible probable pour une attaque étant donné le grand nombre de jihadistes de la ville s'étant rendus en Syrie pour se battre avec le dit État islamique au cours des dernières années. Le président du conseil régional Christian Estrosi a déclaré qu'une demande qu'il avait faite avant la parade pour obtenir davantage de policiers avait été rejetée. Il a dit : « Il n'y avait que 45 officiers de la police nationale le 14 Juillet. Cela ne suffit pas, je ne peux pas cacher que je suis en colère. » Quelques heures après le retrait du barrage routier et le rejet d'une demande renfort de police, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, 31 ans d'origine tunisienne, a commis l'une des plus meurtrières des atrocités terroristes sur le sol européen. Hier, l'EI a revendiqué la responsabilité de l'attaque. Il a déclaré que Mohamed Bouhlel Lahouaiej a « réalisé l'opération en réponse aux appels à cibler les ressortissants des États qui combattent l'Etat islamique ». La police cherche à reconstituer le réseau terroriste de Bouhlel alors qu'ils interrogent cinq associés présumés après des raids à travers Nice. Le ministre de l'Intérieur français, Bernard Cazeneuve, a déclaré que l'attaquant « semble s'être radicalisé très rapidement ». Un voisin de son ex-femme a dit : « Mohamed n'a commencé à visiter une mosquée qu'en avril. » Bouhlel, qui avait des antécédents de violence et de problèmes de santé mentale, était entré dans un bureau de location de camion et a dit : « Je veux le plus lourd des camions que vous avez. » Il avait également envoyé 100.000 € à sa famille en Tunisie, ce qui suggère une mission suicide bien planifiée. Source : The Daily Express
Info France Bleu Azur. Le camion utilisé pour commettre l'attentat de Nice « n'est pas un camion frigorifique ». Et par ailleurs, les jours fériés, les poids lourds de plus de 7,5 tonnes n'ont pas le droit de circuler. Comment ce camion de 19 tonnes a pu se retrouver jeudi 14 juillet sur la promenade des Anglais ? Les chauffeurs-routiers et transporteurs se posent la question depuis l'attentat de Nice qui a fait 84 morts et plus de 300 blessés. « C'est irréel » selon Patrick Mortigliengo, le président de la FNTR (Fédération nationale des transports routiers des Alpes-Maritimes). Le camion « n'est pas frigorifique » D'abord, tous les transporteurs que nous avons contactés affirment avec certitude que ce camion « n'est pas frigorifique » contrairement à ce qu'a indiqué le procureur de la République de Paris, François Molins, qui expliquait vendredi 15 juillet, que le terroriste avait frappé a bord d'un « véhicule frigorifique de 19 tonnes loué à une société de Saint-Laurent-du-Var ». Pour Patrick Mortigliengo : « Premièrement, les parois des camions frigorifiques sont en plastique étanche et les portes sont beaucoup plus épaisses. Deuxièmement, les camions frigorifiques sont équipés de refroidisseurs de marque Thermo King, Carrier ou autre. Troisièmement, les camions frigorifiques ont des inscriptions sur l'avant du camion où il est notamment indiqué “FR” pour reconnaître que le camion a l'homologation. » Ce camion est en fait un Renault Midlum de livraison. Lire la suite de l'article sur francebleu.fr
Voir en ligne : http://www.agoravox.tv/IMG/jpg/Attentat-Nice-le-camion.jpg