Macronie : Les journalistes sous haute surveillance !

Vous la sentez la dictature naissante ?
Valentine Oberti, journaliste au "Quotidien" de Canal plus, a interviewé la ministre des armées au sujet des ventes d'armes françaises à l'Arabie Saoudite en novembre de l'année dernière. Immédiatement, le gouvernement a enclenché une procédure judiciaire. La journaliste a alors été convoquée par la DGSI pour lui demander de donner les noms de ses sources. Cette affaire n'en finit visiblement pas, puisque ses collaborateurs ont suivi le même traitement et c'est ainsi huit journalistes qui se sont fait interroger par ces services de renseignements. Manœuvre d'intimidation ? Mais ce n'est pas fini, mardi dernier, plusieurs journalistes ayant enquêtés sur l'affaire Benalla ont également été convoqués par la DGSI. Parmi eux, la journaliste du Monde Ariane Chemin, auteure du premier article sur « L'affaire Benalla » qui révéla la présence de l'ancien conseiller d'Emmanuel Macron place de la Contrescarpe le 1er mai 2018. L'inquiétante convocation d'une journaliste du « Monde » pour des articles sur l'affaire Benalla Affaire Benalla, armes au Yémen : « Solidarité avec les journalistes Ariane Chemin et Michel Despratx », convoqués par la DGS La macronie commence donc sérieusement à empiéter sur la liberté de la presse. Médiapart en a déjà fait les frais toujours avec l'affaire Benalla, mais les médias mainstream n'étaient pas concernés. L'autoritarisme de la macronie monte donc d'un ton, puisque la caste médiatique subit désormais le même traitement. Un fossé serait-il en train de se creuser entre le pouvoir macronien et la presse en général ?
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